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Communiqués de presse 2002
Réaction à la décision de Joël Batteux vis à vis de Diwan - 15/12/02
Signalisation bilingue dans le Mor-bihan - 08/11/02
Réaction au sondage de l'IFOP sur la Bretagne - 03/11/02
Soutien à Alain Mallardé - 01/11/02
Projet de décentralisation - 24/10/02
Hypocrisie de Lebranchu - 23/10/02
Réaction au naufrage du Giorgios - 23/10/02
Gérard Bernard libéré ! - 21/10/02
On ne prête qu'aux riches, un euro breton pour l'Ille de France ! - 20/10/02
Raffarin à Nantes le 18 octobre - 17/10/02
Violence policière préméditées à Carnac ! -7/10/02
Répression violente de la manif à Carnac - 5/10/02
Rapprochement des prisonniers politiques Corses - 29/09/02
L'incendie du céréalier à Donges -28/09/02
Entartage de de Rohan - 25/09/02
Libération de Papon - 18/09/02
Soutien au collectif Holl A-gevred - 18/09/02
La langue bretonne sur France 3 - 16/09/02
Projet d'aéroport de Notre Dame des Landes - 08/09/02
Sommet de Johannesburg - 5/09/02
CTE en sursis: l'état français se moque des Bretons - 29/08/02
Rapports sur sécurité maritime - 21/08/02
Manifestation contre la "régate des pétroles" - 2/08/02
Conseil d'état : 1, Diwan : 0 - 18/07/02
Rassemblement de soutien à "Menhirs Libres" - 12/07/02
Le Sénat français et la décentralisation - 10/07/02
Discours du Premier ministre - 07/07/02Réveil d'élus avec des sirènes - 05/07/02
Distribution des fonds de l'Union Européenne - 03/07/02
Défense du service public de santé à l'hôpital d'Auray - 30/06/02
Manifestation anti-nucléaire à l'Ile Longue - 26/06/02
Libre après 25 mois de détention provisoire - 24/06/02
Plan de réforme européen de la pêche - 29/05/02
Réaction aux propos de Fillon à propos de la réunification - 24/05/02
Après Le Pen, Emgann déverse 10 kg de fumier devant les 7 permanences RPR de Bretagne - 04/05/02
Réponse et droit de réponse aux propos diffamants des Tri Yann - 04/05/02
EMGANN déverse 50 kg de fumier devant la maison de Le Pen à La Trinité-sur-mer - 03/05/02
Manifestation du 1er mai - 29/04/02
Réunification de la Bretagne = première mesure à prendre ! 20/04/02
Protestation contre l'intervention policière au meeting du RPR - 12/04/02
Pour une Loire-Atlantique vivante et équilibrée ! - 29/03/02
Le projet d'extension du port de Donges-Est - 27/03/02
Condamnation du graffitage des locaux UDB de Rennes et Nantes - 18/02/02
Jugement de la cour d’appel de Rennes contre commune de Mesquer - 14/02/02
Quand un sénateur breton lutte pour la pollution - 07/02/02
Le mouvement des enseignants du premier degré - 07/02/02
Le PSF manie aussi bien la matraque que le RPR - 01/02/02
Total-Fina-Elf et ses bénéfices outranciers - 01/02/02
Saint-Gobain Rennes veut se débarrasser d’un ouvrier à moindre frais - 31/01/02
Nouvelle pollution sur les cotes bretonnes - 27/01/02
La diversité culturelle - 12/01/02
Dénonciation des propos tenus par la FOL - 11/01/02
La politique de l’emploi des Chantiers de l’Atlantique - 01/01/02
Deux ans après le naufrage de l'Erika - 15/12/01
Les problèmes de nitrate et la résistance civile - 12/12/01
Le débat sur la réunification à la mairie de Nantes le 6 décembre 2001 - 12/12//01
TOUTES LES ARCHIVES DES COMMUNIQUES DE PRESSE D'EMGANN-MGI
Réaction à la décision de Joël Batteux vis à vis de Diwan
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste critique sans réserve la décision du maire Joël Batteux d'expulser l'école Diwan de l'école qu'elle occupe actuellement à Kerlede.
Pour autant cela ne nous étonne pas. A l'instar de certains rêvant d'une grande Serbie prétendument ethniquement pure, Joël batteux en bon national républicain pratique l'épuration culturelle vis à vis de la langue bretonne, certainement non assez ethniquement pure à ces yeux.
Cette décision dogmatique et anti-laïque est à replacer dans la stratégie réactionnaire de refus de toute évolution dans l'hexagone. A part en Corse. Mais il est vrai que le mouvement politique corse est incontournable avec entre 17 à 25 % des voix aux élections (sans parler d'autres moyens détonants de persuasions).
Cela prouve qu'il est plus que nécessaire de s'unir afin de construire enfin un mouvement politique breton digne de ce nom capable d'imposer à l'Etat français et ses forces les plus conservatrices une Bretagne maîtresse de son destin.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 15 décembre 2002
Encore une fois un navire contenant des déchets hydrocarbures s'est échoué au large des côtes de la façade atlantique. Encore une fois il s'agissait d'un navire ancien (plus de 25 ans) et de complaisance (immatriculé aux Bahamas). Encore une fois l'armateur affirme que s'est la faute de la météo et d'une mer trop forte ; à se demander si certains navires ont véritablement été conçus pour naviguer ou pour couler. Encore une fois les prétendus responsables politiques nous déclarent solennellement la main sur le cœur qu'ils vont prendre des mesures drastiques en réunissant des commissions qui pondront des textes ne servant qu'à justifier leurs salaires. Dans ce domaine Jacques Chirac se montre encore une fois le champion de la tartufferie et de la langue de bois. Qu'a-t-il fait depuis 8 ans ? Rien ! Il est directement responsable de ce qui se produit en tant que promoteur du libéralisme. Mais aussi du désintérêt marqué de l'Etat français vis à vis des questions maritimes. Sinon pourquoi n'y a-t-il plus de ministère de la mer.
Quoiqu'il en soit, ce nouveau naufrage montre encore une fois que rien n'est fait par le gouvernement français et la communauté européenne. A part pour détruire la pêche artisanale (en particulier bretonne). Ceux-ci au nom d'une politique économique et sociale libérale laissent naviguer et couler régulièrement des poubelles flottantes. Combien faudra-t-il encore de catastrophes avant qu'ils n'agissent ?
Cela nous renforce dans notre conviction que c'est aux peuples à travers une mobilisation populaire européenne d'imposer enfin un coup d'arrêt à la folie libérale. Cela passe en Bretagne par la mise en place d'une assemblée bretonne, véritable garante d'une démocratie de proximité, seule à même, en exerçant ses compétences, notamment dans le domaine maritime, de garantir une sécurité des transports maritimes. Car qui est mieux à même de protéger son environnement et son économie très dépendante de la mer, sinon le premier concerné, c'est à dire le peuple breton ?
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 21 novembre 2002
Signalisation bilingue dans le Mor-bihan
Emgann, Mouvement de la gauche indépendantiste, constate que malgré les promesses tenues par certains élus morbihannais, il y a quelques années, la signalisation des routes départementales et nationales en langue bretonne reste une pure promesse. Contrairement au Finistère et aux Côtes d'Armor où le travail concret est parfois bien avancé, le Mor Bihan accuse un retard conséquent, pour ne pas dire plus, en la matière. Nous réclamons d'urgence la mise en place d'une signalisation en langue bretonne sur tous les grands axes. Notre langue doit aussi s'afficher et ne pas être un simple objet d'étude. Nous tenons à rappeler une vérité fondamentale pour l'occasion : les défenseurs de la langue bretonne n'ont pas à justifier de leurs revendications. Dans n'importe quel pays démocratique la défense et la promotion de la langue et de la culture est une évidence fondamentale. Par contre, il est une autre évidence, c'est aux élus et responsables de Bretagne s'opposant à la reconnaissance de notre langue de se justifier. Pour ceux qui parlent d'exception culturelle française, nous tenons à dire que nous partageons leur point de vue. La France est bien le dernier pays à ne reconnaître officiellement aucune autre langue que le français sur son territoire.
Triste exception.
Pour Emgann-MGI, le porte-parole adjoint Patrick Corlay - le 8 novembre 2002
Réaction au sondage de l'IFOP sur la Bretagne
Les militants d'Emgann, Mouvement de la gauche indépendantiste, se félicitent des résultats de ce sondage IFOP publié dans l'édition de Ouest France du 3 novembre 2002. Celui-ci confirme encore une fois que le sentiment identitaire breton est un fait incontournable qui concerne la Bretagne historique ; malgré la propagande et la politique ethnocidaire de l'Etat français et de ses relais locaux. D'autre part, que l'autonomie ne fait plus peur, à part à la majorité des hommes dits « politiques ».
Cela illustre clairement le décalage qui existe entre ceux qui se définissent comme les élus du peuple et la population. Ainsi à l'exception du maire de Landerneau, les réponses des trois autres élus dans Ouest-France sont à l'opposé des réponses de la population. Elles confirment leur vision d'une démocratie confisquée par une classe sociale nouvelle, la classe politique. Et qui comme toute classe sociale défend ses intérêts. La politique n'est plus l'affaire des citoyens mais de professionnels. Rien d'étonnant donc sur leur conservatisme et leur défense acharnée de l'organisation politique actuelle.
Mais ce sondage démontre aussi l'inconsistance dont font preuve les formations politiques bretonnes ainsi que l'ensemble du mouvement breton. Cela nous conforte donc dans notre but visant à créer un front commun politique breton en unissant les forces démocratiques politiques bretonnes et les individus autour des 5 points suivants :
réunification territoriale
mise en place d'un parlement breton aux compétences législatives et fiscales
officialisation de la langue bretonne
reconnaissance du peuple breton
organisation d'une économie au service de l'Homme et de son environnement et non du capital.
La période est historique. Sachons nous montrer à la hauteur de l'enjeu. Celui d'un peuple breton debout, libre de ses choix et de son avenir dans une Europe fédérale.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 3 novembre 2002
Emgann tient à dénoncer les peines requises à l'encontre de M. A. Mallardé dans l'affaire opposant le Confédération maritime et le FIPOL.
Nous comprenons tout à fait le geste de M Mallardé et l'histoire des marées noires en Bretagne étant ce qu'elle est : (Amoco Cadiz...) nous considérons que la question de la légalité ou non de certains actes ne se pose pas. La justice doit être revue si les juges se retranchent derrière certains textes dont les conséquences sont de faire gagner du temps aux multinationales et de mettre en péril des pans entiers de notre activité économique et humaine. La justice est au service des citoyens : lorsque ceux-ci sont agressés dans leur outil de travail alors la justice n'est plus au service du peuple. Le procureur peut toujours dire que l'acte est légitime : s'il déclare en même temps qu'il est intolérable, il devient fait l'avocat des disfonctionnements du FIPOL.
Sommes-nous repartis pour un procès de plus de dix ans comme pour l'Amoco ? Nos pêcheurs n'ont pas le temps d'attendre.
Pour Emgann-MGI, le porte-parole adjoint Patrick Corlay - le 1er novembre 2002
Concernant le projet de décentralisation Emgann considère qu'au-delà des mots, il s'agit surtout de répartir différemment les charges sur les élus locaux. Ceci étant, il est une évidence flagrante que la France a besoin d'une décentralisation et donc qu'il lui est nécessaire de rompre avec deux siècles de jacobinisme. Pour nous il s'agit d'un problème franco-français, lié entre autre à la question européenne quant au mode fonctionnement plus démocratique et décentralisé de la plupart des Etats européens. La philosophie de l'Etat ne change pas pour autant : il s'agit d'un processus pyramidal de dévolution, où une fois de plus Paris décide de ce qui sera autorisé dans les régions. Quelques miettes sont peut-être à envisager. Pour nous, il ne saurait y avoir d'autres solutions que l'accession rapide et urgente de la Bretagne à un statut d'autonomie. Ce statut doit être pensé et imposé de Bretagne et être à la mesure de nos revendications, notamment dans le domaine politique, culturel et économique. La démocratie se fonde sur la base et la proximité. C'est à nous, ici en Bretagne de définir nos besoins institutionnels et de savoir les imposer. Le temps des projets parisiens est révolu : c'est ici que nous déciderons et créerons les conditions de notre avenir en tant que peuple.
Pour Emgann-MGI, le porte-parole adjoint Patrick Corlay - le 24 octobre 2002
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste décerne sans conteste le prix de la mauvaise fois, de l'opportunisme et de la tartufferie à Marilyse Le Branchu quant à ses déclarations au sujet des prisonniers politiques bretons.
Si comme dit l'expression, mieux vaut tard que jamais, nous aurions préféré qu'elle fasse de telles déclarations lorsqu'elle était ministre de la justice. Or à l'époque elle affirmait le contraire et refusait catégoriquement d'intervenir au nom d'une justice indépendante. Ce qui n'est aucunement le cas des magistrats de la 14e section, dont les affaires sont strictement politiques et concerne directement l'Etat français et sa politique.
Pour autant, avant qu'elle ne retourne à nouveau sa veste en cas de retour au pouvoir (mais cette échéance semble aujourd'hui quel que peu lointaine), nous l'encourageons à intervenir afin de permettre la libération des 6 prisonniers politiques bretons ou au moins leur rapprochement, comme elle l'a déclaré et d'associer, pour une fois, les actes à la parole.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 23 octobre 2002
Réaction au naufrage du Giorgios
Encore une fois un navire s'est échoué au large des côtes bretonnes. Encore une fois il s'agissait certainement d'un navire de complaisance (immatriculé en Albanie, armateur grec, équipage venant de pays pauvres). Encore une fois l'armateur va affirmer que s'est la faute de la météo et d'une mer trop forte ; à se demander si certain navire ont véritablement été conçus pour naviguer ou pour couler. Heureusement cette fois la cargaison est sans danger.
Quoiqu'il en soit, ce nouveau naufrage montre encore une fois que rien n'est fait par le gouvernement français. Celui-ci au nom d'une politique économique et sociale libérale et d'un désintérêt marqué vis à vis des questions maritimes (il n'y a même plus de ministère de la mer) laisse donc naviguer et couler régulièrement des poubelles flottantes. Combien faudra-t-il encore d'Erika avant que le gouvernement français n'agisse ?
Cela nous renforce dans notre conviction que seule une assemblée bretonne, véritable garante d'une démocratie de proximité, serait à même, en exerçant ses compétences, notamment dans le domaine maritime, de garantir une sécurité des transports maritimes. Car qui est mieux à même de protéger son environnement et son économie très dépendante de la mer, sinon le premier concerné, c'est à dire le peuple breton ?
En attendant ce transfert de compétence nous proposons à court et moyen terme :
L'obligation aux navires transportant des matières dangereuses d'être munis de double-coques de type européen et non étasunienne.
L'interdiction aux navires de prendre la mer ou l'obligation de gagner le port le plus proche, lorsque les vents dépassent quarante nœuds.
L'interdiction du transport de produits dangereux par voie maritime.
L'interdiction des navires de plus de quinze ans.
Dans les catastrophes, l'Etat dont le navire est immatriculé, l'affréteur et l'amateur sont tous trois rendus responsables et prennent en charge tous les dédommagements.
L'interdiction des certificats de complaisance et la mise en place d'une institution mondiale d'inspecteurs, non soumise aux pressions financières, pour délivrer les certificats de navigation.
L'augmentation des contrôles en mer et donc des effectifs des contrôleurs par une embauche massive, supérieur à celle annoncée, ainsi qu'une loi réellement dissuasive financièrement contre les compagnies affréteuses.
La formation et des salaires normaux aux marins engagés.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 23 octobre 2002
Emgann se félicite de la libération de Gérard Bernard, prisonnier politique breton incarcéré en "préventive" depuis le 10 novembre 1999. Emgann demande que les 6 prisonniers actuellement détenus soient libérés, faute de quoi un statut spécial de prisonnier politique doit leur être immédiatement appliqué.
Pour Emgann-MGI, le porte-parole adjoint Ronan Ménardeau - le 21 octobre 2002
On ne prête qu'aux riches, un euro breton pour l'Ille de France !
Suite aux déclarations de Jean-Paul-Huchon président de la région Ille-de France lors de l'émission « France Europe Express » sur France 3 ce dimanche, le mouvement de la Gauche Indépendantiste Bretonne EMGANN envoie dès ce soir un chèque d'un euro à la région Ille de France au titre de la solidarité des nations les plus pauvres vers les régions les plus riches.
En effet, ému par les pleurnicheries de monsieur Huchon sur la prétendue « pauvreté » d'une région qui, en fait, truste l'essentiel des richesses économiques hexagonales, s'approprie 80% du budget du ministère de la culture et bénéficie, entre autres, des meilleures infrastructures routières et ferrovières de l'état français, Emgann a décidé de faire parvenir au francilien Huchon « l'euro de la révolte bretonne ». Nous souhaiterions également, par ce biais, faire comprendre aux technocates parisiens qui nous gouvernent qu'en Bretagne on ne parle plus de « décentralisation » depuis 30 ans mais d'AUTONOMIE LARGE, préalable à notre indépendance nationale.
Pour Emgann-MGI, le porte-parole adjoint Erwan Hupel - le 20 octobre 2002
Raffarin à Nantes le 18 octobre
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste appelle tous les démocrates et progressistes bretons à manifester vendredi 18 octobre à Nantes place Anne de Bretagne à 12 heures 15 pour réclamer un véritable statut d'autonomie dans une Bretagne réunifiée. Mais aussi contre les forces réactionnaires et conservatrices nationalistes françaises qu'elles soient syndicales ou gouvernementales.
Nous regrettons que ce rassemblement symbolique n'ait pu être organisé de manière unitaire par les organisations bretonnes démocratiques politiques ou associatives. C'est notre division qui est directement responsable de notre faiblesse et de notre incapacité à pouvoir imposer aux forces réactionnaires et conservatrices nationalistes françaises des choix démocratiques et progressistes pour la Bretagne.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 17 octobre 2002
Violence policière préméditées à Carnac !
Emgann réitère sa condamnation des violences gratuites et préméditées exercées par les soi - disantes « forces de l'ordre » samedi à Karnag lors du rassemblement pacifique et maîtrisé du collectif Holl a gevret.
L'absence de caméras et de médias télévisuels pendant la plus grande partie du rassemblement est la preuve de la préméditation de l'acte.
Le collectif a su mener une lutte démocratique et pacifique pendant plus de 40 jours.
Samedi, l'Etat français a montré sa réponse et a fait payer le prix de la résistance. Nous exigeons qu'une enquête soit menée et que le ou les donneurs d'ordres soient cités, voire, jugés.
Nous voulons que cette agression délibérée reste dans la mémoire des habitants de la région et que l'on puisse, pour le futur, désigner un coupable nominativement. Ceci, qu'il soit politique ou préfectoral.
Nous assurons le collectif de notre soutien entier et approuvons totalement la destruction du drapeau français perpétuée ce jour, en réponse au comportement de la gendarmerie.
Pour Emgann-MGI, le porte-parole adjoint Patrick Corlay - le 7 octobre 2002
Répression violente de la manif à Carnac
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste proteste énergiquement contre l'intervention violente de l'armée française (gardes mobiles) à Carnac à l'encontre des manifestants pacifiques en lutte sur le site de Karnag.
Nous apportons tout notre soutien à ces militants pacifiques et démocratiques et en particulier au 5 blessés, dont un l'est grièvement au crâne. Derrière cette répression sauvage il y a des ordres donnés par le pouvoir. Celui-ci montre ouvertement son esprit de dialogue à coup de matraques.
On ne peut plus réactionnaire, que ce soit économiquement, écologiquement, politiquement et socialement. Ce mépris et cette arrogance des dirigeants français on ne peut plus réactionnaires, que ce soit économiquement, écologiquement, politiquement et socialement, est la résultante de la faiblesse du mouvement politique breton dont les différentes composantes passent plus de temps à s'entredéchirer qu'à s'unir. L'Etat français fait en Bretagne ce que nous lui permettons de faire. Aussi nous continuons à appeler tous les militants bretons démocratiques au dialogue et au rassemblement afin de créer enfin une véritable force représentative de l'ensemble des composantes démocratiques bretonnes capable d'imposer à l'Etat français et à ses relais locaux un avenir véritable pour la Bretagne.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 5 octobre 2002
Rapprochement des prisonniers politiques Corses
Emgann, Mouvement de la Gauche Indépendantiste, se félicite de la décision de Mr Sarkosy quant au rapprochement des prisonniers corses de leur famille.
Bien sûr il ne s'agit de rapprocher que les prisonniers condamnés.
Nous rappelons notre revendication de voir tous les prisonniers politiques rapprochés de leur famille. Ceci qu'ils aient été condamnés ou soient en détention provisoire, c'est-à-dire présumés innocents.
Ce n'est qu'une juste revendication non seulement humanitaire, mais qui plus est, une revendication économique.
L'éloignement actuel de nos 7 militants induit des frais à la charge des familles dont certaines sont dans des situations difficiles.
Qui plus est, il nous semble mathématiquement incontestable, que le déplacement d'un juge, même avec sa horde de gardes du corps, coûterait moins cher à la collectivité que le déplacement des familles et des avocats ainsi que les frais de procédures toutes concentrées sur Paris.
Par ailleurs, nos militants ayant dépassé les 2 années de préventive, et n'ayant toujours pas été jugés, cela équivaut à une condamnation qui refuse de dire son nom. Nous exigeons donc le rapprochement des prisonniers politiques bretons de leur famille à l'image de ce qui se dessine pour les prisonniers corses.
Pour Emgann-MGI, le porte-parole adjoint Patrick Corlay - le 29 septembre 2002
L'incendie du céréalier à Donges
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste réagit à l'incendie du cargo d'engrais jeudi 26 septembre à Donges. Si le risque zéro n'existe pas tout à été fait et est fait encore pour que des accidents industriels majeurs aient lieu et rien afin de protéger la population environnante. L'accident de l'usine AZF l'a prouvé. Le site de Donges aussi. Ainsi la seule garantie de protection qui est actuellement proposée est celle de sirènes. On devrait plutôt dire testées puisque celles-ci ne sont pas assez puissantes.
Par contre le tracé de la ligne de chemin de fer Nantes-Le Croisic qui traverse la raffinerie de Donges n'est aucunement remis en cause, avec toutes les conséquences que l'on peut imaginer en cas d'accident ferroviaire. De même l'extension du port sur le site de Donges-Est reste à l'ordre du jour. Or en poursuivant la concentration industrielle dans une zone classée Seveso on multiplie les risques d'accident.
Aussi nous demandons la modification du tracé de la ligne Nantes – Le Croisic au niveau de la raffinerie. D'autre part nous considérons que le projet d'extension de Donges-Est ne doit pas se faire. Que ce soit au niveau de la sécurité. Mais aussi de l'écologie car l'estuaire est un milieu fragile et déjà fortement mis en péril par la grande concentration industrielle qui existe. Mais aussi au niveau économique car ce projet serait selon nous préjudiciable à un développement harmonieux et équilibré de la Loire-Atlantique déjà fortement remis en cause. Il ne ferait qu'accroître la centralisation des grandes infrastructures économiques et donc de l'emploi et de la population au profit de la rive Nord de l'estuaire, c'est à dire de la métropole Nantes-St-Nazaire. Ceci au détriment de la rive sud et du Pays de Retz dans son ensemble qui connaissent un véritable marasme économique. Aussi si ce projet s'affirme véritablement pertinent économiquement, c'est à dire après une véritable enquête publique, une étude sérieuse et non partisane et un véritable débat démocratique, il nous semblerait nécessaire qu'il soit implanté sur la rive sud, avec toutes les garanties écologiques nécessaires, bien sur.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 28 septembre 2002
Emgann dénonce vigoureusement l'interpellation de Mr Malardé dans l'affaire de l'entartage de M. de Rohan.
Pour ce que nous en savons, l'entartage n'est pas un crime (sauf peut-être de lèse-majesté ?) et ne justifie aucunement les conditions de cette interpellation.
M. de Rohan a, en effet, fait preuve de mépris à l'égard de ce collectif, comme il affiche quotidiennement son désintérêt de la Bretagne et sa collaboration rapprochée avec M. Chirac et ses amis.
De plus, dans cette affaire, M. de Rohan montre qu'il se moque de la démocratie, puisque 87 % des habitants de Carnac se sont prononcés contre le projet de « Menhirland ».
Certes M. Malardé aurait dû se tenir aux décisions du collectif et ne pas enfreindre les règles de la démocratie élémentaire.
Cependant, nous mettons M. de Rohan en garde contre toute exploitation politicienne et répressive de cet acte.
La soi-disante violence dont il a été victime, n'est rien par rapport à celle que subit le peuple breton au quotidien, quand ses droits culturels et politiques sont niés de façon permanente par la classe politique dont il est un symbole fort, et devient donc par là même une cible privilégiée pour les lanceurs de tartes.
L'Ancien Régime est terminé, et tout élu, qui plus est méprisant de la culture de son pays, doit savoir assumer ses actes et sa politique
Pour Emgann-MGI, le porte-parole adjoint Patrick Corlay - le 25 septembre 2002
Suite à la libération de Maurice Papon, le Mouvement de la Gauche Indépendantiste réclame la libération de tous les prisonniers politiques bretons et en particulier ceux qui suite à leur incarcération et aux manques de soins sont gravement malades. Comment les magistrats très politiques prétendus anti-terroristes en charge des dossiers des 7 prisonniers politiques bretons vont-ils pouvoir continuer à justifier leur maintien en préventive. En raison du risque à l'ordre public ? En raison de délits dont pour la majorité il ne s'agit que de convictions personnelles de juges n'ayant aucune preuve (en particulier dans le cadre de Quévert) ou d'actes sans proportions aucunes avec le délit suprême de crime contre l'humanité ? En raison de l'état de santé déplorable de trois d'entre eux ? C'est certainement cela la fameuse égalité républicaine. Une justice pour les petits et une justice pour les puissants comme l'a déclaré le Juge Halphen lors de sa démission. Cet épisode montre sans ambiguïté qu'il vaut mieux être haut fonctionnaire de l'Etat français et commettre les pires abominations avec la plus grande lâcheté , que d'être un militant sincère, courageux et honnête défendant l'idée d'un monde meilleur.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 18 septembre 2002
Soutien au collectif Holl A-gevred
Emgann maintient son soutien sans condition au collectif « Holl a gevred » dans sa lutte menée sur le site de Kêrmario contre le projet de « Menhirland » mis en avant par l'Etat et des sociétés privées.
Cette lutte n'est pas seulement celle du site de Carnac, elle s'oppose fondamentalement à la politique de l'Etat français en matière de patrimoine.
Pour quelques menhirs « protégés » officiellement, ce sont des centaines de sites qui sont détruits par les pouvoirs publics chaque année.
Il ne s'agit pas de faire quelques musées payants mais de proposer une politique générale de protection et de mise en valeur du patrimoine breton menée par les bretons eux-mêmes.
Nous constatons que la réunion à la sous-préfecture de Lorient du 18 septembre n'a pas apporté d'élément positif important.
Nous appelons tous les bretons à venir s'informer et soutenir le collectif pendant les journées du patrimoine le week-end prochain.
Pour Emgann-MGI, le porte-parole adjoint Patrick Corlay - le 18 septembre 2002
La langue bretonne sur France 3
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste condamne fermement les décisions prises par la prétendue chaîne de service public France 3 à l'encontre de la langue bretonne celtique. La Loire-Atlantique est aujourd'hui privée de toute émission et la Bretagne administrative perd une heure sur les deux malheureuses heures que l'on dédaignait lui accorder encore.
Nous réfutons donc totalement à cette chaîne le droit de se nommer de service public, ainsi que chaîne régionale. Nous la rebaptisons par contre « chaîne de l'épuration ethnique et de l'uniformisation ». Il est assez comique de constater que la seule véritable télé régionale de service publique en Bretagne soit aujourd'hui TV Breizh à laquelle ceux qui y sont abonnés payent une redevance. Face à cela nous appelons tous ceux qui travaillent à l'élaboration de la dernière émission encore diffusée, ainsi que tout membre du personnel pour qui service public, pluralité culturelle et droit à la différence a encore un sens, de se mettre en grève en signe de protestation.
Nous appelons aussi à l'émergence d'un mouvement important de boycott de la redevance et d'actions symboliques à l'encontre de la chaîne de l'épuration ethnique et de l'uniformisation. Nous espérons que des personnalités bretonnes, ou non, connues pour leurs discours en faveur de la défense de notre identité culturelle et de la diversité des cultures et des langues passent du discours à l'acte en participant activement à cette protestation.
Cette décision de France 3, c'est à dire de l'Etat français, montre le degré de tartufferie de ses dirigeants, dont les discours, à l'image de Chirac à Johannesburg, ne cessent de donner des leçons au monde entier sur le respect de la diversité des cultures et des langues et qui sur le sol hexagonal pratique la politique de l'épuration ethnique par l'ethnocide culturel. Ce mépris et cette arrogance des dirigeants français en Bretagne est la résultante de la faiblesse du mouvement politique breton dont les différentes composantes passent plus de temps à s'entredéchirer qu'à s'unir. L'Etat français fait en Bretagne ce que nous lui permettons de faire. Aussi nous continuons à appeler tous les militants bretons démocratiques au dialogue et au rassemblement afin de créer enfin une véritable force représentative de l'ensemble des composantes démocratiques bretonnes capable d'imposer à l'Etat français et à ses relais locaux un avenir véritable pour la Bretagne.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 16 septembre 2002
Projet d'aéroport de Notre Dame des Landes
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste tient à réagir une nouvelle fois au projet d'aéroport de Notre Dame des Landes suite à la création du syndicat mixte d'étude du futur aéroport. Ce projet est l'image même d'une pensée dépassée à l'heure ou des choix importants pour la mise en place d'une économie durable profitant à tous est en débat.
D'une part au lieu de participer au développement de la Bretagne et des régions avoisinantes celui-ci va surtout favoriser la métropole Nantes – Saint-Nazaire, ainsi que Rennes entraînant les problèmes que l'on connaît liés à la surpopulation urbaine et en accentuant encore le déséquilibre Est-Ouest ainsi que ville-campagne.
Enfin, s'il est vrai que le survol de Nantes par un nombre croissant d'avions fait courir un grand danger aux habitants de l'agglomération nantaise, l'ouverture d'un aéroport à 20 km au Nord ne ferait que déplacer le problème car l'agglomération nantaise s'étend fortement au Nord. Finalement les seuls dont on ne parle pas sont les habitants dont on se moque totalement de l'avis et que l'on n'est surtout pas près à indemniser correctement !
Pour autant s'il est vrai, après que des études non partiales aient été menées et que l'ensemble de la population ait été consulté à travers des débats objectifs et ait donné un accord positif, que la Bretagne doit être dotée d'un aéroport de ce type, celui-ci doit être véritablement au service de la Bretagne dans son ensemble et non des seules agglomérations Nantes / Rennes ou à un hypothétique grand Ouest. Nous proposons alors :
La création de cet aéroport pour un développement autocentré de la Bretagne
L'ouverture de celui-ci dans une zone en pleine désertification et centrale en Bretagne.
les problèmes de survol de zones urbaines y sont moindres.
cela permettra de redynamiser la zone : création d'activités, mise en place d'infrastructures routières et ferroviaires permettant le désenclavement de cette zone et profitant à toute la Bretagne.
L'indemnisation à un juste prix des habitants qui seraient touchés par les nuisances de l'aéroport et l'aide à leur relogement.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 8 septembre 2002
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste tient à applaudir avec ferveur le numéro de tartuffe joué par les dirigeants occidentaux au sommet de Johannesburg. La palme d'or revenant sans conteste à Jacques Chirac qui après son rôle de sauveur de la démocratie endosse le rôle d'apôtre du développement durable et de l'écologie. Derrière le discours lucide et généreux se cache une autre réalité qui pourrait se résumer par " faites ce que je dis, pas ce que je fais ". Car en matière de développement durable et d'écologie l'Etat français n'a pas particulièrement de leçons à donner. La Bretagne en sait quelque chose. Entre les marées noires, le productivisme agricole et ses conséquences, l'Ile Longue et les essais d'implantation de centrales nucléaires, la concentration urbaine à Rennes et Nantes au détriment du reste de la Bretagne, la baisse des ressources halieutiques... La liste est longue. Face à la menace qui se précise, seule une pression populaire peut changer les choses. Que ce soit individuellement en modifiant notre manière de vivre basée sur le gaspillage et le consumérisme. Mais aussi collectivement à travers une pression populaire afin d'imposer une véritable politique durable comme le propose le Mouvement de la Gauche Indépendantiste dans son programme. Il est plus que nécessaire que tous les Bretons progressistes, militants ou non, se regroupent afin de lutter ensemble pour imposer le projet d'une Bretagne où développement, écologie et démocratie soient complémentaires.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 5 septembre 2002
CTE en sursis: l'état français se moque des Bretons
La décision du gouvernement français de geler les CTE (Contrats Territoriaux d'Exploitation) pour des motifs financiers, prouve, si besoin en était, que le respect de l'environnement et de la santé n'est pas une priorité de la "France d'en haut." Rappelons en effet que les CTE incitent les exploitants agricoles à améliorer leurs exploitations afin que celles-ci soient moins polluantes.
Tant d'incurie ne fait que confirmer une évidence: l'incapacité du gouvernement central français à régler les problèmes environnementaux cruciaux qui se posent en Bretagne. Face à une telle irresponsabilité, il est plus que temps que les Bretons possèdent leur propre pouvoir politique indépendant afin de ne plus subir de plein fouet les décisions parisiennes, en totale opposition avec les intérêts du peuple breton.
Pour Emgann-MGI, le porte-parole adjoint Ronan Ménardeau - le 29 aout 2002
Rapports sur sécurité maritime
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste tient à réagir à la publication des deux rapports (Mémorandum de Paris et BEA-Mer) mettant en cause la politique française concernant la sécurité maritime. Celle-ci est bonne dernière en Europe. Ceci est la preuve que rien n'a été fait depuis l'Erika, malgré les belles promesses tenues au lendemain de la catastrophe. La prochaine marée noire est sur l'eau. Ceci montre combien les dirigeants de l'Etat français se désintéressent de la mer et des peuples qui en vivent.
Nous n'avons rien à attendre en Bretagne du gouvernement français et de ses partis. Seule une assemblée bretonne, véritable garante d'une démocratie de proximité, serait à même, en exerçant ses compétences, notamment dans le domaine maritime, de garantir une sécurité des transports maritimes. Car qui est mieux à même de protéger son environnement et son économie très dépendante de la mer, sinon les premiers concernés, c'est à dire les Bretons ?
Aussi Emgann-MGI appelle à l'unité des patriotes progressistes bretons afin de constituer une force politique capable d'imposer à l'Etat français notre droit à décider de notre avenir.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 21 aout 2002
Manifestation contre la "régate des pétroles"
Emgann, Mouvement de la Gauche Indépendantiste, s'associe à la manifestation de protestation contre la « Régate des pétroles » organisée par Total-Elf-Fina le 12 octobre 2002.
Nous nous associons à l'appel de la Confédération maritime et de l'association « Keep it Blue » et nous appelons à la manifestation prévue le 03 août à Port-Maria à Quiberon.
En acceptant la tenue de cette régate sur sa commune, Mr le Maire de Quiberon montre du peu d'intérêt qu'il manifeste pour les pêcheurs sinistrés et toutes les personnes non encore indemnisées.
Par ailleurs, nous considérons que cette manifestation relève de la pure provocation de la part des pétroliers qui essaient ainsi de redorer leur blason pourtant bien noir.
Nous rappelons qu'à ce jour, seuls 20 % des fonds d'indemnisation prévus ont été alloués.
Pour Emgann-MGI, le porte-parole adjoint Patrick Corlay - le 2 août 2002
Suite à la récente décision du Conseil d'état il apparaît clairement que la stratégie choisie par le bureau de Diwan, tant d'un point de vue externe (message illisible, reculades répétées concernant l'immersion linguistique, perte de nombreux donateurs) qu'interne (fracture au sein de l'association, inquiétude et mauvaise humeur d'une large part des salariés) n'a conduit qu'à une impasse et à une situation inquiétante quant à l'avenir de la langue bretonne et de son enseignement. Le bureau de Diwan doit donc en tirer toutes les conséquences.
Emgann rappelle que seul un pouvoir politique breton sera à même de pérenniser et de renforcer l'enseignement et l'usage de la langue bretonne, mission pour laquelle l'état français n'a ni les capacités ni la volonté requises.
Pour Emgann-MGI, le porte-parole adjoint Ronan Ménardeau - le 18 juillet 2002
Rassemblement de soutien à "Menhirs Libres"
Emgann appelle au rassemblement de soutien à l'association « Menhirs Libres » le mardi 16 juillet à Vannes devant la préfecture à 14 h 00.
Nous dénonçons le simulacre d'enquête d'utilité publique, les expropriations camouflées et le projet de démolition de la Petite Métairie à Carnac.
Nous exigeons la mise en place d'une politique de valorisation du site basée sur la concertation et le respect de l'environnement.
Nous demandons l'ouverture du site avec des parcours protégés et intelligents.
Nous demandons surtout le classement du site unique en Europe par l'UNESCO, seule juridiction internationale susceptible de garantir une protection et un développement maîtrisé du site.
Pour Emgann-MGI, le porte-parole adjoint Patrick Corlay - le 12 juillet 2002
Le Sénat français et la décentralisation
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste tient à réagir de la manière la plus ferme et la plus critique aux propositions de Christian Poncelet, président du Sénat, en matière de redécoupage administrative. Ces propositions en matière de transfert de compétences régionales vont dans le bon sens. Ce sont celles que nous, et tous les mouvements politiques des peuples minorisés si souvent taxés d'irréalistes, défendons depuis toujours.
Par contre il n'en est pas de même en ce qui concerne le découpage régional. Celui-ci retombe dans ses vieux démons jacobins, centralisateurs et technocratiques. Ainsi les sénateurs RDSE proposent notamment de transformer et de regrouper les 22 régions métropolitaines en sept ou dix "grandes provinces" afin affirment-ils qu'elles deviennent comparables à celles des autres pays de l'Union européenne. Pourtant le Luxembourg ne serait-il pas plus petit que la Loire-Atlantique ? Et la Bretagne réelle de taille supérieure à la Belgique ? Peut-être ces pays devraient-il se dissoudre et s'unir dans une région « grand Est » pour répondre à la taille européenne édictée par nos brillants cerveaux, dignes du zéro démocratique ? Encore une fois, ceux qui sont responsables des décisions politiques depuis des décennies avec les conséquences néfastes que l'on connaît, montrent de manière brillante leur total manque d'analyse, de vision réaliste et de projection dans l'avenir.
Aussi afin d'éviter encore une fois des décisions catastrophiques, nous réclamons, dans le cadre européen, un statut particulier pour la Bretagne réunifiée avec la mise en place d'un véritable parlement à l'instar de la Corse, de l'Ecosse ou de la Catalogne sud. Enfin nous réclamons la suppression des départements et leur remplacement par des structures plus souples (les pays) en phase avec la réalité de la population bretonne et l'évolution de son territoire.
Mais cela ne passe par l'organisation d'une force politique capable d'imposer à l'Etat français notre droit à décider de notre avenir. Aussi Emgann-MGI appelle à l'unité des patriotes progressistes bretons.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 10 juillet 2002
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste tient à apporter une vision très critique au discours du Premier ministre. A la célèbre citation de Danton « de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace », Raffarin en digne successeur de Lapalisse, substitue un vibrant : du Blabla, encore du Blabla, toujours du blabla. Rien de nouveau donc. Monsieur Raffarin s'évertue donc à poursuivre la politique libérale entamée depuis 1983. En résumé, d'un côté l'accroissement des inégalités sociales avec la baisse des impôts sur le revenu, la destruction progressive des services publics et la non remise en cause de la très inégalitaire PAC. De l'autre un renforcement policier délirant, destinée surtout à museler toute révolte sociale, et une relance du nucléaire civile et du réarmement. Enfin pour ce qui est de la décentralisation si les propos peuvent séduire, celle-ci risque d'une part d'être une fois encore confisquée par quelques barons et d'autre part de favoriser non pas l'émergence d'une Bretagne autonome réunifiée mais au contraire celle du fumeux grand Ouest élaboré par les brillants cerveaux déjà responsables des graves problèmes que nous connaissons que ce soit écologiquement, économiquement et socialement.
La Bretagne et ses habitants ont toutes les chances d'être une fois encore perdants. Face à cela, seule la lutte unitaire de tous les progressistes bretons à des chances d'inverser l'avenir funeste que l'Etat français et ses relais locaux nous construisent.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 07 juillet 2002
Réveil d'élus avec des sirènes
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste revendique l'action « chant des sirènes » dans la nuit du 05 au 06 juillet qui a consisté à réveiller plusieurs députés nouvellement élus ou réélus. Notre action vise à leur rappeler qu'ils sont élus pour servir le peuple en Bretagne, et non pour « faire carrière » et répondre à l'appel des si tentantes sirènes parisiennes.
Servir le peuple c'est faire en sorte qu'un certain nombre de revendications récurrentes en Bretagne, qu'ils ont d'ailleurs parfois opportunément défendues de manière très électoraliste, connaisse enfin des avancées réelles. A savoir : la réunification de la Bretagne, une autonomie véritable (similaire à la Catalogne Sud ou l'Ecosse), l'officialisation de la Langue bretonne et un statut pour le Gallo, la rupture avec le libéralisme économique facteur de destruction écologique et d'accroissement des inégalités au profit d'une politique économique et sociale au service de l'homme et de la femme et de l'environnement, la libération des prisonniers politiques bretons en respect des conventions européennes et internationales en vigueur.
Cependant, ne croyant plus en leur sincérité et leur volonté, nous appelons tous les Bretons sincères et progressistes à s'engager ensemble dans un combat unitaire et émancipateur. Seul le regroupement de tous les progressistes bretons au sein d'une force politique importante, dynamique et indépendante des partis français sera à même d'apporter à la Bretagne un avenir durable et véritable.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 5 juillet 2002
Liste des principaux élus réveillés
- René Couanau
- Marylise Lebranchu
- Jean-Marc Ayrault
- Edmond Hervé
- Jean-Pierre Le Ridant
- Jacques Floch
Distribution des fonds de l'Union Européenne
Emgann dénonce avec vigueur le comportement des institutions françaises qui ne répercutent pas aux régions les fonds structurels alloués par l'Union Européenne. Ces fonds sont censés être alloués en priorité aux régions ayant un PIB inférieur à la moyenne, et attribués aux secteurs et personnes en difficulté. (infrastructures, services, secteurs économiques comme la pêche...).
En 2001, seuls 12% de ces fonds ont été redistribués aux régions françaises quand le seuil minimal est fixé à 30 % avant 2003 par l'UE, sous peine de voir ces sommes gelées. C'est ainsi 15 milliards d'euros qui doivent être répartis sur les 2/3 du territoire entre 2000 et 2006.
Nous dénonçons les aberrations de l'administration française et de l'Etat qui bien que donnant compétences aux régions pour l'aménagement du territoire, interdit toute utilisation de cet argent sans aval de l'Etat.Une fois de plus les départements et les préfets se trouvent au centre du problème en étant les clefs permettant l'allocation des fonds ou non.
C'est donc le préfet, gendarme de l'Etat qui octroie ou non ces sommes qui nous sont dues et confère à ces attributions un caractère éminemment politique.
Nous réitérons notre exigence de voir disparaître les départements et les préfets dans les plus brefs délais, et demandons un transfert des compétences départementales à la région et aux « pays » en gestation.
Pour Emgann-MGI, le porte-parole adjoint Patrick Corlay - le 3 juillet 2002
Défense du service public de santé à l'hôpital d'Auray
Emgann, Mouvement de la Gauche Indépendantiste, s'associe à la manifestation pour la défense du service public de santé à l'hôpital d'Auray le jeudi 4 juillet.
Après les plans de « restructuration » parisiens ayant déjà amené à la fermeture de services de proximité, c'est maintenant une politique saisonnière qui est appliquée, en contradiction complète avec la réalité de la population du Pays d'Auray en pleine saison. Nous dénonçons la déstructuration du service public en matière de santé, qui casse un service de proximité et de qualité dont pourtant tous les politiques se réclament. Nous refusons une planification et un aménagement du territoire établi dans les cuisines parisiennes. La seule chance pour les bretons de voir se maintenir un service public de proximité est la création d'une assemblée bretonne ayant en charge, entre autres, la santé, l'éducation, l'environnement... Il n'y a plus rien à attendre de Paris, même les aides aux régions de l'Union Européenne ne sont pas réparties en totalité de part la nature rétrograde et centraliste de l'Etat français.
Pour Emgann-MGI, le porte-parole adjoint Patrick Corlay - le 30 juin 2002
Manifestation anti-nucléaire à l'Ile Longue
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste en tant que membre du réseau sortir du nucléaire appelle tous les anti-nucléaires, pacifistes et anti-militaristes à participer au rassemblement contre la base militaire nucléaire de l'Ile Longue près de Brest le dimanche 30 juin.
Alors que nous avons été capables en tant que breton de dire non au nucléaire civil, à Plogoff comme au Carnet et au Pellerin, il est temps de signifier à l'Etat français notre refus du nucléaire militaire, héritage d'une guerre froide dépassée, qui est d'une part un obstacle à un vrai désarmement mondial, d'autre part un coût financier énorme pour la collectivité au nom d'un rêve délirant de grandeur des dirigeants français et enfin un danger énorme pour toute la région de Brest. Sans oublier bien sur les problèmes liés à la désactivation des moteurs nucléaires dont l'activité radioactive est très longue.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 26 juin 2002
Libre après 25 mois de détention provisoire
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste tient à saluer la libération d'Arno vannier après plus de 25 mois de préventive. Mais aussi critiquer l'Etat français pourtant grand donneur de leçons au monde entier qui bafoue sans vergogne les conventions européennes en vigueur ainsi que sa propre loi.
Il est temps que cesse l'acharnement contre les militants bretons d'une justice politique et à deux vitesses. Cela passe en premier lieu par la libération des sept derniers prisonniers politiques bretons, dont six ont déjà passé plus de deux ans en préventive et deux sont gravement malades. Mais aussi par la suppression de la 14e section antiterroriste dont les méthodes sont vivement critiquées par la FIDH qui parle de graves dérives anti-démocratiques.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 21 juin 2002
Plan de réforme européen de la pêche
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste tient à réagir au plan de réforme de la pêche proposé par l'Europe. Si, face au danger d'extinction de certaines espèces, une reforme drastique en faveur d'un développement durable est nécessaire, celle-ci ne doit pas se faire au détriment des populations. Car derrière un marin pêcheur, c'est 5 à 6 personnes qui vivent de la pêche. La Bretagne qui concentre 80 % de l'activité hexagonale est particulièrement menacée. De plus ce plan va surtout faire disparaître les pêcheurs artisanaux au profit de la pêche industrielle véritable destructrice des réserves, mais aussi de l'emploi (un quota de 1.000 tonnes peut être pêché par un seul bateau industriel armé par 20 personnes ou par 20 unités artisanales de six ou sept marins).
Enfin ceci se fait au détriment de la sécurité des marins de la pêche artisanale déjà durement éprouvés par des naufrages à répétition. Alors que les gros pourront investir, le prix de l'occasion lui continuera à grimper et les vieux bateaux, les plus dangereux, à naviguer, avec toutes les conséquences que l'on connaît. Ce naufrage de la pêche est le résultat d'une politique du laissez-faire au niveau européen, mais aussi d'un abandon total d'une politique de la mer par l'Etat français, pour qui la Bretagne et sa pêche font partis du passé. Il n'y a donc rien à attendre du gouvernement français qui n'a plus aucune politique maritime.
En Bretagne seule la solution peut venir des bretons à travers la mise en place d'un statut particulier, et l'instauration d'un véritable ministère de la mer, nous permettant de négocier directement auprès de Bruxelles nos intérêts vitaux délaissés.
Enfin nous proposons en plus de ces changements démocratiques institutionnels majeurs, les mesures suivantes :
Interdiction sur le plateau continental des techniques lourdes (chalutage pélagique, pêche au boeuf) qui détruisent les fonds marins et les matériels des autres pécheurs (ces techniques ne seront admises que pour la pêche des espèces de grands fonds) ;
Interdiction de la pêche sur les frayères côtières en période de reproduction ;
Maillage des filets revu afin de permettre le tri adéquat de la taille du poisson ;
Interdiction des techniques non sélectives dans le choix des captures ;
Promotion de méthodes de pêche plus douces et plus adaptées au choix d'une pêche spécifique ;
Des quotas par espèces seront imposés en fonction de l'évaluation des stocks ;
Ces mesures seront prises en concertation au sein d'un conseil de la pêche rassemblant des représentants professionnels, un conseil scientifique des pêches, des représentants du parlement ;
Des peines très lourdes seront infligées aux importateurs clandestins et aux distributeurs ;
Réorganisation du circuit de distribution au profit des marins pêcheurs. Criées gérées par un conseil d'administration regroupant des représentants des mareyeurs et des pêcheurs hauturiers et des pêcheurs côtiers ;
Incitation par des prêts à taux zéro de coopératives de vente gérées par les marins pêcheurs ;
Financement par une part des bénéfices de la vente et l'aide de la collectivité nationale d'un fond de solidarité garantissant aux équipages un revenu décent ;
Renouvellement de la flottille en fonction des besoins et non au profit de la seule pêche industrielle.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 29 mai 2002
Réaction aux propos de Fillon à propos de la réunification
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste tient à réagir aux propos tenus par le ministre Fillon dans le mensuel « Le Nouvel Ouest » à propos de la réunification et de la décentralisation. Ceux-ci sont le reflet du vide politique et intellectuel ainsi que de la confiscation de la démocratie par les professionnels de la politique. Comme Ayrault, Fillon est d'accord pour un certain « Grand Ouest » afin de répondre, paraît-il, à la taille des régions européennes.
Pourtant le Luxembourg ne serait-il pas plus petit que la Loire-Atlantique ? Et la Bretagne réelle de taille supérieure à la Belgique ? Peut-être ces pays devraient-il se dissoudre et s'unir dans une région « grand Est » pour répondre à la taille européenne édictée par nos brillants cerveaux, dignes du zéro démocratique ? Pourtant la réunification est facteur de développement économique, puisque la Bretagne passerait pour le PIB de la 39e place à la 19e place des 211 régions de l'Europe des 15 ; pour la superficie, du 32e rang au 21e et pour la population, du 30e au 16e rang. Ceci serait bénéfique aussi aux régions françaises voisines. Le spectre d'un repli sur soi brandi par Fillon et Ayrault est démagogique et populiste. Ce ne sont pas les Bretons qui se referment sur eux-mêmes mais l'Etat français qui, engoncé dans son jacobinisme réactionnaire et anti-démocratique, bloque la mise en place d'un fédéralisme européen. S'opposer à la réunification c'est donc s'opposer au développement économique et social de la Bretagne et des régions environnantes et donc au bien être des populations.
60,9 % des bretons et 71 % des habitants de Loire-Atlantique sont pour la réunification. Où est donc la démocratie ? Chirac reparle de décentralisation et de droit à l'expérimentation. En Bretagne cela passe d'abord par la réunification, qui ne ferait que respecter le souhait de l'immense majorité des bretons. S'opposer à la réunification, c'est donc s'opposer à la démocratie.
Mais que serait ce rattachement sans changement de l'organisation territoriale. D'une région croupion à 4 départements, nous passerions à une région croupion à 5 départements. Nous réclamons donc, dans le cadre européen, un statut particulier pour la Bretagne réunifiée avec la mise en place d'un véritable parlement à l'instar de la Corse, de l'Ecosse ou de la Catalogne sud. Enfin nous réclamons la suppression des départements et leur remplacement par des structures plus souples (les pays) en phase avec la réalité de la population bretonne et l'évolution de son territoire.
Aussi Emgann-MGI appelle à l'unité des patriotes progressistes bretons afin de constituer une force politique capable d'imposer à l'Etat français notre droit à décider de notre avenir.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 24 mai 2002
Soutien à Greenpeace dans l'affaire AREVA
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste, en tant que mouvement écologiste et membre du réseau « sortir du nucléaire » tient à apporter son soutien à Greenpeace face aux attaques menées par le lobby nucléaire et certains médias, en particulier France Info. Nous tenons tout de même à rappeler qu'il ne s'agit que d'une collision entre un zodiac (en caoutchouc) et un voilier (en dur). Et non une bombe dans un navire, comme ce fut le cas pour le Raimbow Warrior, qui fit un mort innocent, un journaliste. Les nageurs de combat français furent eux décorés pour service rendu à la France.
Mais il est vrai que le lobby nucléocrate français possède de nombreuses ressources financières alléchantes pour certains médias... Même si pour cela la propagande et la désinformation doit être la règle.
Nous tenons aussi à rappeler que le peuple breton a toujours refusé le nucléaire, civil et militaire, car il constitue un des plus grands dangers pour l'humanité. Aussi nous appelons tous les écologistes et pacifistes sincères, mais non bêlants, à participer au grand rassemblement anti-nucléaire et anti-militariste qui se tiendra à l'Ile Longue, le 30 juin prochain.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 21 mai 2002
Après Le Pen, Emgann déverse 10 kg de fumier devant les 7 permanences RPR de Bretagne
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste Emgann revendique le dépôt cette nuit de 10kg de fumier devant chacun des 7 permanences bretonnes du parti français RPR. Hier nous avions déposé la même quantité de goémon devant la maison de Jean-Marie Le Pen à la Trinité-sur-mer, ce qui a d'ailleurs permis d'éprouver le travail de surveillance des gendarmes locaux et de la très redoutée milice frontiste DPS.
Ce geste symbolique nous permet d'adresser notre premier message à Chirac pour sa seconde législature au lendemain du scandaleux maintien en détention de notre porte-parole Gaël Roblin alors même que le parquet réclamait sa libération ! L'escroc multi-récidiviste Chirac et son nobliau de valet Josselin de Rohan (président présumé du Conseil régional de Bretagne) doivent comprendre une fois pour toute que les dossiers spécifiquement bretons (prisonniers politiques, réunification, statut d'autonomie, reconnaissance du peuple breton) doivent être enfin abordés de façon sérieuse et audacieuse au risque de créer rapidement une vive tension en Bretagne. La politique à sens unique et incroyablement répressive de ces sept dernières années ont montrés que notre peuple et notamment son mouvement de lutte de libération nationale avait des ressources insoupçonnées pour résister et rebondir face à l'aveuglement absurde de l'Etat français, espérons que l'actuel premier représentant de cet état en plein déliquescence saura en tirer les conclusions qui s'imposent.
Aujourd'hui nous lui amenons « les odeurs », il y a fort à parier pour que les 5 prochaines années il entende « le bruit » de la révolte bretonne... même de la forteresse élyséenne qui l'empêche d'échapper aux juges.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole adjoint Fabien Lécuyer - le 4 mai 2002
Listes de permanences
Permanence RPR Quimper
8 r Frout 29000 QUIMPERPermanence RPR Brest
2 r Bernard Scheidhauer 29200 BREST
(Celle-ci aura été traitée différemment du fait de la personnalité d’un de ses apparatchiks)Permanence RPR Nantes
27 r Strasbourg 44000 NANTESPermanence RPR Rennes
3 r Francs Bourgeois 35000 RENNESPermanence RPR Vannes
1 pl Maurice Marchais 56000 VANNESPermanence RPR Lorient
3 r Colbert 56100 LORIENTPermanence RPR Saint-Brieuc
7 r Mar Foch 22000 SAINT BRIEUC
Réponse et droit de réponse aux propos diffamants des Tri Yann
Je tiens au nom de tous les militants, adhérents et sympatisants du Mouvement de la Gauche Indépendantiste, à exprimer ma plus vive émotion quant aux propos tenus par JL Josssic et trois autres membres des Tri Yann à notre encontre dans un texte publié dans le courrier des lecteurs de l'édition nantaise de Ouest France, ainsi que sur leur site internet. En effet, ceux-ci nous accusent de xénophobie et nous mettent dans le même sac qu'ADSAV.
En tant que porte-parole national de notre mouvement, je tiens à condamner ces propos de caractères diffamatoires, car mensongers et insultants. Emgann-MGI est un mouvement politique anti-raciste et anti-fasciste, membre entre autre de la coordination antifasciste de Bretagne. Nous luttons contre toute forme de xénophobie de manière active, à l'inverse de certains anti-racistes de salons, particulièrement nombreux en ce moment. Ainsi nous avons le 31 décembre dernier piraté le site Internet d'ADSAV. Ce groupuscule raciste et fasciste créé par (d'anciens ?) membres du FN, dont l'un des responsables, un certain Hirel, officier retraité de la gendarmerie française, est l'ancien responsable du DPS (milice de sécurité du FN) en Bretagne. Nous y avions substitué aux textes de haine qu'il contient, un message anti-raciste et anti-fasciste, en affirmant qu'ADSAV est tout le contraire de l'image du mouvement breton réel, actif et démocratique, auquel nous appartenons. Nous avions d'ailleurs reçu de la part de l'UDB, une fois n'est pas coutume, des félicitations pour cet acte. Plusieurs membres de notre mouvement ont, depuis, reçu des menaces. Menaces de mort pour certaines d'entre elles. De même 50 kg de lisier ont été déposés devant la maison de Le Pen (koc'h) à la Trinité par plusieurs de nos militants.
Mais il est vrai que M. Jossic considère que tout indépendantiste est un xénophobe. Ainsi Patrice Lumumba devait être raciste. Comme doivent l'être aussi Gerry Adams, Le Dalaï Lama ou encore Yasser Arafat.Les propos de J L Jossic sont motivés d'une part par des préjugés. Car il y a peu de chance qu'il ait pris le soin soit de lire notre revue, soit de consulter notre site Internet et d'y lire entre autre notre programme général de société. Mais il est vrai que s'informer c'est pouvoir comprendre, réfléchir, critiquer et donc être libre. Je suis cependant sûr que s'il était véritablement de Gauche, démocrate, anti-raciste et anti-fasciste, comme il aime le pérorer afin de se rassurer, il l'adopterait sans problème. C'est ainsi que monsieur Jossic et ses musiciens pourraient y lire que nous considérons breton toute personne vivant en Bretagne ou toute personne se revendiquant breton mais vivant à l'extérieur du territoire, quelles que soient ses origines géographiques. Nous rejetons donc le concept raciste de droit du sang au profit de celui du droit du sol et / ou du droit du coeur. Notre programme met en avant la politique et la démocratie afin que celles-ci ne soient plus confisquées par quelques professionnels défendant avant tout leur carrière plutôt qu'un projet de société où la politique reprendrait enfin toute sa place et sa nécessité démocratique.
Mais les lustres des palais de la République française, dont il aime tant les valeurs et les actes, l'ont, lui et ses camarades à l'image de beaucoup de sa génération, de toute évidence largement ramollis (si tant est qu'ils furent un jour un tantinet radical et rebelle). Si certains sont passés du col Mao au rotary club, eux n'ont changé que deux lettres : des Babas aux BOBOs. Les Tri Yann sont l'image même de cette petite caste de privilégiés, coupée de la réalité de la majorité de la population, sûre de son bon droit et donneuse de leçon, ayant confisquée la démocratie et la politique afin d'assouvir sa volonté de pouvoir et ses petites ambitions personnelles et mesquines.D'autre part, ces calomnies sont aussi motivées par des pratiques et des considérations politiques de bas niveau. Particulièrement pour J L Jossic, membre et élu du PSF à la mairie de Nantes. Il est d'ailleurs navrant et pourtant comique de constater que J L Jossic utilise les mêmes ficelles que l'extrême droite. « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». Il l'avait déjà fait en 1997, lorsqu'ils nous avaient déjà traités de descendant de collabos nazis. Je tiens à lui signaler que mon grand-père, militant communiste aujourd'hui décédé, était résistant FTP, « non pour la France » comme il le disait, mais « contre le fascisme et pour le socialisme ». Le but inavoué est de toute évidence de salir l'engagement de militants politiques défendant des valeurs que d'autres ont depuis longtemps oubliées : celles de liberté, d'égalité et de solidarité. Car même à notre petit niveau nous gênons.
En effet nous ne luttons pas seulement contre l'extrême droite déclarée, et ses putrides idées. Mais aussi contre une autre forme de xénophobie purement française, le racisme républicain. Les Français devraient peut-être se poser la question sur l'adéquation entre le taux élevé de racistes en France et ses principes idéologiques. Ces derniers, basés sur un rêve de grandeur hégémonique et unificateur, constituent ni plus ni moins que l'ossature de la France républicaine auto-persuadée d'être le phare de l'humanité. Cependant, il convient d'ouvrir les yeux. Empiriquement ces principes idéologiques établissent des degrés de supériorité entre les cultures et les langues, et donc les peuples. Les principes du racisme ni plus ni moins. Donneurs de leçons, les républicains français sont incapables de se remettre en cause en ce qui concerne leur histoire, marquée par des massacres parmi les plus importants du vingtième siècle, ainsi que par la destruction de peuples, de cultures et de langues, comme en Bretagne. Ainsi, l'actuelle proposition d'accord d'intégration de Diwan, telle qu'elle est formulée, conduit à la destruction du projet pédagogique fondateur d'immersion linguistique, et donc à la mort de DIWAN. Quant à la signature de la charte des langues minoritaires par Jospin, effectuée pour des raisons purement électorales, les faits ont démontrés que cet acte n'était qu'un engagement « ad minima », Lionel Jospin connaissant par avance le refus qui lui serait opposé en raison du très ethniquement purificateur article 2 de la constitution, portant la motion que la seule langue de la République française est le français. Notion introduite en 1992 par le PSF, sous la houlette de son monarque républicain, porteur de la francisque et ministre de la torture en Algérie de 1954 à 1956, un certain Mitterrand. Pétain n'aurait d'ailleurs pas fait mieux. Ce même Mitterrand qui en 1981 nous avait promis l'officialisation de la langue bretonne, la réunification et une autonomie à travers une véritable décentralisation.
Mais il est vrai qu'il n'y a pas qu'en ce domaine que le PSF a totalement trahi leurs engagements. Ils l'ont aussi fait au niveau des idées fondatrices, celles du socialisme, à travers l'abandon de la subordination du capitalisme au profit d'une société au service de l'homme et de la femme et de leur environnement au sein d'un « internationalisme basé sur la libre fédération de peuples libres », comme le rêvait James Connoly.
Quant à l'accusation de haine de la France, sachez que nous n'en avons aucune à son égard. Aucune. Nous sommes bretons, c'est tout. Comme d'autres sont palestiniens, irlandais, tibétains ou québécois. Nous ne faisons que lutter contre un Etat impérialiste afin que la Bretagne ne devienne pas un simple objet folklorique à l'image des Tri Yann, mais que sa population puisse maîtriser son avenir au sein d'une Europe fédérale. Ceci à côté de la France et des autres nations européennes, afin de bâtir enfin un monde de tolérance, de justice, de respect, de liberté et d'égalité.
Enfin en tant que militant nantais anti-raciste actif depuis 18 ans, je n'ai jamais vu aucun membre des Tri Yann venir défendre les sans papiers pourchassés par des lois racistes, sécuritaires et policières, rédigés entre autre par des ministres de la prétendue gauche plurielle, comme Joxe et Chevènement.Aussi face à ces propos diffamants et orduriers, les portes paroles régionaux de notre mouvement et moi-même, nous réservons le droit de porter plainte pour diffamation à l'encontre des petits personnages responsables de ces calomnies.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 4 mai 2002
EMGANN déverse 50 kg de fumier devant la maison de Le Pen à La Trinité-sur-mer
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste Emgann revendique le dépôt cette nuit de 50kg de fumier devant la datcha de Jean-Marie Le Pen à la Trinité-sur-mer (Bro Wened).
Par ce geste nous entendons rappeler quelques notions historiques passablement oubliées ces derniers temps. En effet, loin d’être une exception fâcheuse dans le paysage politique française, Le Pen et sa bande de dangereux agités ne sont que le prolongement extrémiste de l’idéologie pseudo-républicaine française. Cessons enfin de nous cacher les yeux ! Quelle différence existe il entre les éructations actuelles de Le Pen et les discours de Jules Ferry, idole de l’actuelle gauche française, qui parlait de coloniser Madagascar tout simplement parce que les « races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures » (discours à la chambre des députés. 1885) ; quelle mystérieuse différence y a-t-il entre les délires franchouillards de Le Pen et l’ethnocide culturel mené méthodiquement par la France monarchiste puis républicaine vis-à-vis des peuples minoritaires de la Nouvelle-Calédonie à la Bretagne ? Enfin comment et pourquoi la Gauche et la Droite moralisatrice française s’offusque t’elle de la puante « préférence nationale » prônée par Le Pen alors qu’en 2002 la fonction publique française est toujours interdite aux étrangers ?!!
Jean-Marie Le Pen est un pur produit de l’idéologie française ! L’Etat le plus centralisé du monde a juste engendré en la personne de Le Pen, Mégret, Pasqua ou Chevènement des excroissances extrémistes mais le terreau est bien le même que celui qui maintient en place cette curiosité exotique qui se nomme « préfet », personnage détenant les pleins pouvoirs dans chaque département sans détenir pour autant le moindre mandat électif ; le fumier est le même que celui qui a engendré la Françafrique afin de continuer à exploiter économiquement les peuples du dit continent tout en rassurant les bonnes consciences de la gauche parisienne sur la réalité de la politique étrangère de la « république ».
Nous le répétons : le 21 avril n’aura pas été la victoire des idées de Le Pen, elle aura juste été la défaite d’une Droite française soutenant un président-escroc jusqu’à l’absurde et d’une Gauche française qui n’a toujours rien compris aux raisons profondes de sa débâcle. Le 21 avril aura été la défaite, notamment en Bretagne, de « l’idéologie française » quelle soit exprimée de façon extrémiste ou timorée.
Emgann appelle donc les bretons à glisser dans l’urne dimanche prochain un bulletin rappelant les principales revendications bretonnes (autonomie, langues, libération des prisonniers politiques, reconnaissance du peuple breton, réunification) ou à s’abstenir. Mais Emgann rappelle surtout que la véritable mobilisation devra se faire dès le lendemain du 05 mai quand la « gueule de bois » de ces quinze jours de dupes sera effective et que rien n’aura changé sur le terrain social, politique, culturel, judiciaire ou institutionnel. Nous réitérons ce que nous avons dit: à travers Jean-Marie Le Pen c’est la frange la plus extrémiste de l’idéologie « républicaine » française qui s’exprime, véritable fumier sur lequel s’est perpétré et se perpétue encore toutes les trahisons et les génocides sociaux et culturels.
Un Etat qui tente de faire disparaître des langues millénaires, des professions entières (agriculteurs-paysans, artisans, commerçants, marins-pêcheurs, métallos, etc…) et des acquis sociaux logiquement inaliénables (retraite, emplois stables, interdiction des licenciements boursiers) est un Etat illégal et dangereux. Plus que jamais nous appelons les bretons à refuser le fascisme réel à la Le Pen ou le fascisme déguisé à la RPR/PS et à prendre le large !
Au marigot borné, ultra-nationaliste et puant d’hypocrisie de la pseudo-république parisianiste qui joue actuellement à « rentrer en résistance » opposons les valeurs d’ouverture, d’authenticité, de démocratie et de liberté bretonnes qui, elles, résistent réellement depuis des siècles contre toutes les oppressions.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole adjoint Fabien Lécuyer - le 3 mai 2002
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste appelle tous les patriotes progressistes bretons à participer aux manifestations du premier mai, qui se dérouleront sur les cinq départements de la Bretagne historique.
En tant qu'anti-fascistes réels et actifs (contrairement à beaucoup d'antifascistes « de salon »), nous manifesterons le premier mai CONTRE le fasciste FRANCAIS Le Pen et POUR les droits des travailleurs.
Par contre, il est pour nous hors de question de participer lors de cette manifestation à l'incroyable amnésie actuelle appelant à la défense des hypocrites valeurs républicaines françaises, aux côtés des partis français de la prétendue gauche plurielle française (UDB, MDC, PCF, Verts, PSF, PRGF).
Car nous n'oublions pas et nous n'oublierons jamais que c'est au nom de ces valeurs pseudo-républicaines que l'Etat français, et très souvent la gauche française, à commis des massacres de masse et des crimes contre l'humanité à Madagascar, en Algérie, en Indochine..., perpétue le pillage de l'Afrique, pratique une politique de lois racistes envers les immigrés du tiers-monde et liberticide envers l'ensemble de la population (en particuliers à travers les mesures prises après le 11 septembre) et poursuit toujours sa politique ethnocidaire envers de nombreux peuples, dont le peuple breton. Cet ensemble de partis ne vise qu'une chose : confisquer ou manipuler la contestation populaire ! Car plus que les manifestations contre Le Pen, les gens réclament un changement radical pour l'installation d'une démocratie réelle qui passe ici par l'instauration d'un parlement doté de larges pouvoirs dans une Bretagne réunifiée. Ces partis veulent faire oublier leur lourde responsabilité dans la situation présente, à savoir : la confiscation de la démocratie et de la politique au profit de professionnels de la politique et la mise en place d'une politique de droite anti-sociale au profit d'une minorité de nantis.
D'autre part, existe-t-il quelque chose de plus cocasse que d'entendre les faire-valoirs du parti socialiste appeler à voter Chirac alors qu'en 1988, les mêmes appelaient au vote utile Mitterrand pour contrer Chirac, parce que, disaient ils, « Chirac c'était Le Pen ».
Enfin nous nous refusons catégoriquement à faire passer Chirac pour le parangon de la Démocratie, de l'anti-racisme et des droits de l'homme. La famille de Malik Oussekine et des Kanaks massacrés à la grotte d'Ouvéa ou les prétendus responsables du « bruit et de l'odeur » doivent notamment particulièrement apprécier l'actuelle intronisation du candidat RPR.
Nous le disons aujourd'hui avec force : à l'écoute du discours de Chirac à Rennes, c'est une politique ultra réactionnaire et toujours plus liberticide qui sera mise en place par celui-ci. Le Pen le dit, Chirac le fera.
Entre un escroc et un facho, nous n'appelons à voter pour aucun des deux.
Contre la France de Chirac et celle de Le Pen
une Bretagne libre et sans haine.Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 29 avril 2002
D'une part ces résultats ne constituent nullement un raz de marée pour le FN dont les résultats en nombre de voix sont quasiment les mêmes qu'en 1995 ; même si 4 000 000 devoix est un chiffre totalement exorbitant pour un parti fasciste. Nous notons d’ailleurs que la Bretagne est bien en dessous du score hexagonal du FN (même si celui-ci reste beaucoup trop important). Ces résultats démontrent de manière éclatante que le peuple breton refuse catégoriquement le fascisme. Et ceci est d’autant plus vrai que O.Besancenot et A.Laguiller atteignent plus de 10 % à eux deux et que le vote écologiste y est aussi supérieur.
D'autre part, nous nous réjouissons également du très mauvais score dans l'hexagone et particulièrement en Bretagne du fameux troisième homme, Chevènement. Pour autant le score en pourcentage, qui permet à Le Pen de se maintenir, est avant tout la victoire du premier parti hexagonal, celui des abstentionnistes et des non-inscrits. A ce constat nous pouvons également souligner l’extraordinaire effondrement des partis traditionnels de droite mais aussi et surtout du Parti Socialiste Français et de l'ensemble de la prétendue « Gauche Plurielle » au profit des candidats trotskistes.
Cela dit seuls les instituts de sondages, les politiciens professionnels et les journalistes officiels semblent surpris par ces scores. Ceci montre bien la coupure qui existe entre cette Nomenklatura et la population, qui, elle, sait ce qu'est la vraie vie, la précarité et la misère. Un chose est claire et sans appel : le PSF et ses sbires ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Leur défaite et le second tour Le Pen-Chirac leur est imputable de façon exclusive !
Le résultat de la politique libérale au niveau économique et social qui a été menée et la surenchère sécuritaire ont amenés ce rejet de la part de la majorité de la population qui a préféré soit l'original à la copie, soit l’abstention soit le vote en faveur des candidats non-membres de la nomenklatura, ceux-ci affirmant des points de vue tranchés.
Car ce résultat est aussi et avant tout le raz le bol généralisé de politiciens professionnels défendant avant tout leur caste et leurs prébendes, de politiciens professionnels qui ont fait de la politique un spectacle où la démocratie est confisquée. Où sont leurs projets de société ? Où sont leurs différences ? La majorité des partis ne sont plus que de simples entreprises dont le ou les produits à vendre se réduisent à quelques individus justes capables dans une émission de variétés d'une bonne blague ou de chanter le tube d'un chanteur populaire, mais surtout pas de parler politique, idéologie et projet de société. Cette course à l'image finit logiquement par réduire le débat à l'essentiel, à savoir la couleur des costumes.
Face à cela il est nécessaire, si l'on veut remettre en place la politique et par la même la démocratie, d'instaurer des règles nouvelles totalement inverses à celles qui existent depuis trop longtemps maintenant. Cette remise à plat passe, bien sûr, en prime abord dans notre pays, la Bretagne, par la mise en place d'un parlement souverain dans une Bretagne réunifiée, ceci à travers un système politique mélangeant démocratie représentative et démocratie directe intermédiaire, le tout sous-contrôle de la population.
C'est ce projet que défend le Mouvement de la Gauche Indépendantiste à savoir :
Interdiction du cumul des mandats quantitativement et temporellement à plus de 2
Contrôle des élus et sanctions lourdes en cas de malversations financières ou de népotisme
Limite des dépenses des partis. Tous les partis disposent du même budget.Ceux qui dépassent le budget fixé par la loi redistribuent les sommes aux autres partis.
Aides publiques pour ceux n'atteignant pas ce budget
Suffrage organisé à la proportionnelle
L'Assemblée est munie de pouvoirs propres importants lui permettant le suiviet le contrôle de l'élaboration des lois et textes d'application, avec possibilité de sanctions entre autre sur l'administration
Référendum d'initiative populaire nationaux ou régionaux lorsque 30 000 signatures ont été recueillies au niveau national ou en fonction du nombre d'habitants au niveau local
Comités de quartiers avec élus mandatés chargés d'élaborer la politique du quartier en lien avec la municipalité et les syndicats
Comités de pays fonctionnant de la même manière
Aide aux partis, syndicats et associations avec l'aide de hautsfonctionnaires lors de dossiers de haute technicité
Les salaires des élus sont les mêmes qu'avant qu'ils ne soient élus, dans une fourchette allant de 1 à 6 (plus évidemment les frais de déplacement)
Face à cela, entre un escroc et un facho, nous n'appelons à voter pour AUCUN DES DEUX.
"Ni la France de Chirac ni celle de Le Pen
nous voulons une Bretagne libre et sans haine"Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 22 avril 2002
Réunification de la Bretagne = première mesure à prendre !
A 19h00, Emgann a cadenassé l'entrée de la mairie de Nantes et accroché sur son entrée une banderole :
"REUNIFICATION DE LA BRETAGNE = PREMIERE MESURE A PRENDRE"
Cette acte symbolique entend rappeler aux deux principaux candidats à l'élection présidentielle férus de sondage qu'ils ne seront vraisemblament élus que par 20% de la population (le premier tour étant le seul vraiment représentatif de l'avis des électeurs) alors que la question du rattachement de la Loire-Atlantique au reste de la Bretagne est une revendication, elle, partagée par 75% de la population de ce département (sondage presse-océan/télégramme année 2000).
Les deux candidats "usés, vieillis et fatigués" de cette élection caractérisée par le désintérêt spectaculaire qu'elle inspire n'auront, au cours de leur campagne, JAMAIS abordé le problème de la réunification de la Bretagne (comme ils n'auront jamais abordé la question de l'Autonomie ou de la libération des prisonniers politiques bretons). Est-ce une attitude logique quand on sait l'impatience des bretons en ce qui concerne ce sujet national ?
Ne pas tenir compte depuis 61 ans de l'avis des 3/4 de la population de Loire-Atlantique voilà un véritable déni de démocratie !
La clé du cadenas sera envoyé au vainqueur de dimanche prochain, espérons qu'ils saura en tirer les conséquences.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole adjoint Fabien Lécuyer - le 20 avril 2002
Protestation contre l'intervention policière au meeting du RPR
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste tient à protester contre la manière brutale utilisée par la police pour éloigner une quinzaine de ses militants du meeting du RPR à Nantes le jeudi 11 avril. Ce rassemblement était pacifique et symbolique. Il n'avait pour but que d'affirmer à F.Fillon, président de la région artificielle des « Pays de Loire », que la Loire-Atlantique est bretonne. Et que s'opposer à la réunification c'est s'opposer à la démocratie (60,9% des bretons sont pour) et au développement économique et social de la Bretagne et des régions environnantes et donc au bien être de la population. Puisque la Bretagne passerait pour le PIB de la 39e place à la 19e place des 211 régions de l'Europe des 15 ; pour la superficie, du 32e rang au 21e et pour la population, du 30e au 16e rang.
La démocratie confisquée
L'intervention brutale et rapide de la police, ne faisant qu'exécuter des ordres, montre clairement que la démocratie est confisquée par une caste de professionnels qui y trouvent en plus de nombreux avantages financiers. Chirac mis en examen sous huit chefs d'inculpation en est l'exemple suprême. Il est aussi l'exemple même de la réalité française : non pas une République mais une République Monarchique, avec comme sous l'ancien régime le Tiers Etat bâillonné soumis à la loi et la noblesse au-dessus des lois.
Pour une démocratie réelle : un parlement souverain dans une Bretagne réunifiée
Face à cette confiscation de la politique et de la démocratie par une caste de professionnels aux ordres des pouvoirs financiers, il est nécessaire de remettre en place la démocratie par une autre organisation de la politique, c'est à dire par de nouvelles règles. Le véritable problème vient des contrôles pesant sur les élus et l'existence d'institutions intermédiaires et leurs pouvoirs ainsi que de la professionnalisation de la politique responsable des renoncements idéologiques. Cela passe en Bretagne par la mise en place d'un parlement souverain dans une Bretagne réunifiée, à travers un système politique démocratique de proximité non professionnalisé mélangeant démocratie représentative et démocratie directe intermédiaire, le tout sous-contrôle du peuple.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 12 avril 2002
Pour une Loire-Atlantique vivante et équilibrée !
EMGANN-Mouvement de la Gauche Indépendantiste revendique le collage de 44 affiches « Bretagne = 5 départements » sur les panneaux de publicité vantant les charmes de la Loire-Atlantique qui ont récemment fleuris dans les couloirs du métro parisien.
Par ce geste nous entendons rappeler aux élus issus de partis français siégeant à l'assemblée départementale de Loire-Atlantique qu'ils administrent bien un département BRETON et que cette notion induit certaines valeurs de RESPECT que beaucoup de ces élus ont actuellement cruellement tendance à oublier.
1/ RESPECT DE L'IDENTITE PROFONDE DE LA LOIRE-ATLANTIQUE ET DU SOUHAITS DES ELECTEURS
Pourquoi le Conseil Général 44 ne demande t'il pas solennellement au gouvernement français d'engager le processus de réintégration de la Loire-Atlantique dans la Bretagne administrative respectant ainsi le désir de 75% des habitants de ce département ?2/ RESPECT DE L'EQUILIBRE VILLE/CAMPAGNE DE LA LOIRE-ATLANTIQUE
Le Conseil Général 44 est il devenu une simple chambre d'enregistrement des décisions de la Communauté Urbaine de Nantes ? Le Conseil Régional 44 est il conscient de la monstruosité du projet de ville unique entre Nantes et Saint-Nazaire ?3/ RESPECT DE L'ENVIRONNEMENT ET DE LA TRANQUILITE DES HABITANTS DE LOIRE-ATLANTIQUE
Ne serait il pas temps de remettre en cause les projets idiots, inadaptés et dangereux de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et de l'extension de Donges-est ? Les campagnes du département doivent elles devenir les poubelles du grand Nantes ?4/ RESPECT DE L'IDENTITE LINGUISTIQUE ET CULTURELLE DE LA LOIRE-ATLANTIQUE
Pourquoi la Loire-Atlantique est elle le département breton possédant le MOINS de panneaux de signalisation écrits en Breton et en Gallo ?5/ RESPECT DE LA LOGIQUE ET DU PORTE-MONNAIE DES HABITANTS DE LOIRE-ATLANTIQUE
Parce qu'un département non défiguré par le tout-urbanisme traversé par un fleuve propre, abritant un aéroport à taille raisonnable et affichant une identité bretonne affirmée et dynamique sera toujours plus attirant et porteur économiquement qu'un hybride entre la Riviera et la Seine Saint-Denis, traversé d'un côté par une suite de docks et de l'autre par un immense couloir aérien appartenant presque sans le savoir à un ensemble anonyme et fade appelé « Pays de Loire ».Fabien Lécuyer - Porte Parole Adjoint EMGANN le 29 mars 2002
Le projet d'extension du port de Donges-Est
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste tient à apporter de sérieuses critiques quant au voeu émis par le Conseil Général de Loire-Atlantique relatif à l'extension du port sur le site de Donges-Est.
D'une part au niveau écologique, l'estuaire est un milieu fragile et déjà fortement mis en péril par la grande concentration industrielle qui existe. D'autre part au niveau économique, nous ne sommes pas persuadés de l'intérêt économique de cette extension. Il serait même selon nous préjudiciable à un développement harmonieux et équilibré de la Loire-Atlantique. Car ce projet ne fait qu'accroître la centralisation des grandes infrastructures économiques et donc de l'emploi et de la population au profit de la rive Nord de l'estuaire, c'est à dire de la métropole Nantes-St-Nazaire. Ceci au détriment de la rive sud et du Pays de Retz dans son ensemble qui connaissent un véritable marasme à ce niveau.
Aussi si ce projet s'affirme véritablement pertinent économiquement, il nous semblerait nécessaire qu'il soit implanté sur la rive sud, avec toutes les garanties écologiques nécessaires, bien sur.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 27 mars 2002
Fermeture de l'usine d'Etrelles : le robinet aux subventions est fermé, Mitsubishi s'en va !
EMGANN-Mouvement de la Gauche Indépendantiste s'insurge contre le véritable hold-up que constitue la délocalisation en Chine de l'usine Mitsubishi d'Etrelles en pays de Vitré. Ce tour de passe-passe, qui supprimera tout de même 600 emplois et qui a été habilement présenté par la direction comme une conséquence des difficultés rencontrées actuellement sur le marché de la téléphonie mobile, laisse cependant quelques questions en suspend. Mitsubishi a, en effet, le devoir de s'expliquer sur plusieurs points :
Pourquoi l'usine ferme t'elle un an avant le versement de la première taxe professionnelle ?
Où sont passé les différentes primes (1,68 million d'euros en tout) versées par les collectivités territoriales ?
A quoi ont servi les intérêts et dividendes tirés des avances remboursables consenties au groupe Mitsubishi par le Conseil Régional de Bretagne ?
Le préfet de région n'ayant visiblement pas posé ces questions pourtant essentielles, EMGANN demande instamment à ce haut-fonctionnaire de l'Etat français, personnage non-élu, de laisser son domaine de compétences au Conseil Régional de Bretagne,seul organisme crédible en la matière puisque démocratiquement élu par les bretons.
A la suite de cela nous demandons au Conseil Régional de Bretagne le blocage des machines et du matériel présents sur le site d'Etrelles et d'empêcher tout déménagement avant d'avoir obtenu des réponses claires aux trois questions posées précédemment.
Ce blocage préventif devrait également permettre aux institutions bretonnes d'être assurées du reclassement total des 600 personnes licenciées dans des activités sérieuses, pérennes et se trouvant sur le pays de Vitré (et non à l'autre bout de l'hexagone, voir de l'Europe comme les plans sociaux de ce type ont trop souvent l'habitude de le prévoir).
Les impôts bretons doivent être gérés par les bretons pour le développement de leur pays et non servir de capital-risque à des sociétés prenant les travailleurs bretons pour des téléphones portables : utilisables et jetables à volonté.
Fabien Lécuyer - Porte Parole Adjoint EMGANN le 2 mars 2002
Condamnation du graffitage des locaux UDB de Rennes et Nantes
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste tient à condamner de la manière la plus ferme les graffritages effectués sur le local de l'UDB à Rennes ainsi que sur celui de Nantes que nous avons déjà condamné oralement.
Malgré la signature mettant en cause notre organisation nous ne sommes aucunement responsables de ces actes. De même que l'UDB a souvent mis en cause de possibles manipulations dans les affaires de lutte armée, nous affirmons qu'il s'agit ici de manipulations qui pourrait venir selon nous d'Adsav. Ce mouvement aux relents putrides chercherait à se venger du piratage de leur site et aussi d'empêcher toute possibilité de dialogue entre notre organisation et l'UDB. Nous signalons aussi que trois de nos militant (e)s ont récemment reçu des menaces, ainsi que des graffitages nous insultant dans les mêmes termes, ainsi que le même graphisme, que ceux commis contre l'UDB ont été relevés, en particulier à Nantes.
Nous affirmons par la même qu'il est temps de mettre fin au petit jeu fratricide qui ne sert que nos ennemis qu'ils soient d'extrême droite ou dans les rangs des partis jacobins responsables de la situation dans laquelle se trouve la Bretagne.
Serons nous enfin assez intelligents et capables de démontrer à nos ennemis ainsi et surtout au peuple breton que nous avons atteint la maturité politique ? Sommes-nous véritablement prêts à nous battre et gagner non pour notre organisation mais pour une Bretagne démocratique maîtresse de son destin dans une Europe fédérale ?
La réponse est entre nos mains. L'avenir positif et réel de notre pays aussi.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 18 février 2002
Jugement de la cour d’appel de Rennes contre commune de Mesquer
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste tient à critiquer de la manière la plus vive la décision de la cour d’appel de Rennes et apporte son total soutien à la commune de Mesquer et ses habitants.
Pour autant ce ne sont pas les juges qui sont les premiers coupables. Ils n’ont fait qu’appliquer la loi. Les responsables sont ceux qui font la loi ou plutôt ne la font pas : à savoir les députés français c’est à dire les partis gouvernementaux, le PSF en tête qui depuis 1981 a été au pouvoir 17 ans.
Les gouvernements français successifs de droite et surtout de gauche n’ont absolument rien fait pour mettre en place une législation contraignante et efficace, comme elle existe aux Etats-Unis.Les dirigeants français dans leur ensemble se moquent de la population et particulièrement de la population bretonne. Ils sont totalement responsables par leur négligence et leur désintérèt affiché envers la mer en général (il n’existe plus depuis Jospin de ministre de la mer) qui est sacrifié au nom du libéralisme et des intérêts stratégiques de l’Etat français.
Cela nous renforce dans notre conviction que seule une assemblée bretonne, véritable garante d’une démocratie de proximité, serait à même, en exerçant ses compétences, notamment dans le domaine maritime, de garantir une sécurité des transports maritimes. Car qui est mieux à même de protéger son environnement et son économie très dépendante de la mer, sinon le premier concerné, c’est à dire le peuple breton ?
En attendant ce transfert de compétence nous proposons à court et moyen terme :
L’obligation aux navires transportant des matières dangereuses d’être munis de double-coques de type européen et non étasunienne.
L’interdiction aux navires de prendre la mer ou l’obligation de gagner le port le plus proche, lorsque les vents dépassent quarante nœuds.
L’interdiction des navires de plus de quinze ans.
Dans les catastrophes, l’Etat dont le navire est immatriculé, l’affréteur et l’amateur sont tous trois rendus responsables et prennent en charge tous les dédommagements.
L’interdiction des certificats de complaisance et la mise en place d’une institution mondiale d’inspecteurs, non soumise aux pressions financières, pour délivrer les certificats de navigation.
L’augmentation des contrôles en mer et donc des effectifs des contrôleurs par une embauche massive, supérieur à celle annoncée, ainsi qu’une loi réellement dissuasive financièrement contre les compagnies affréteuses.
La formation et des salaires normaux aux marins engagés.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 14 février 2002
Quand un sénateur breton lutte pour la pollution
Emgann (gauche indépendantiste) tient à réagir suite à l'amendement déposé par monsieur Patrick Lassourd (RPR, maire de la Guerche-de-Bretagne) au sénat français. Cet amendement (N° 200 du 22 janvier, au nom de la commission des Affaires économiques), adopté en première lecture par le sénat, change en effet les règles concernant les "installations classées" (incinérateurs d'ordures ménagères, élevages industriels...). Alors que jusqu'à présent seul le ministère de l'environnement fixait les modalités de fonctionnement des dites "installations", l'amendement de monsieur Lassourd fait que ces modalités devront aussi être paraphées par les ministères de l'agriculture et de l'industrie. Quand on connaît les intérêts contradictoires de ces différents ministères, on peut sérieusement s'interroger sur la volonté de monsieur Lassourd de protéger l'environnement. On aimerait aussi avoir s'il a agi seul ou si cette géniale idée lui a été soufflée par le lobby industriel et/ou le lobby agricole.
Emgann propose au contraire qu'un moratoire sur l'agriculture soit organisé afin de voir qui sont les réels pollueurs, et que ceux-ci soient taxés, que soient arrêtées les extensions (notamment de porcheries) dont les effets néfastes sur l’environnement, et singulièrement la qualité de l'eau, sont reconnus.
Face à la duplicité d'élus tels que monsieur Lassourd, de telles mesures ne peuvent être prises que par un pouvoir politique breton, ni inféodé à Paris, ni aux lobbys quels qu’ils soient.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole adjoint Ronan Ménardeau - le 7 février 2002
Le mouvement des enseignants du premier degré
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste tient à continuer à apporter son soutien au mouvement des enseignants et critique vivement la décision de jack Lang qui se moque ouvertement des enseignants et de leurs revendications légitimes pour un service public de qualité. Quant à Jean Marc Ayrault nous lui préconisons de retourner à l'école afin de refaire des mathématiques et de l'histoire. En effet pour rompre avec la logique des gouvernements de droite, faudrait-il que ceux-ci aient été au gouvernement. Or depuis 1981, le PSF a été 17 ans seul au pouvoir et ce qu'Ayrault appelle la droite, 3 ans seule, de 1992 à 1995. C'est donc bien le PSF qui est le véritable responsable. Il n'y a pas de rupture avec la logique des gouvernements de droite puisque depuis 1983 le PSF mène une politique de droite instaurant petit à petit un système ultra-libéral. Le PSF et le RPR sont les deux faces du même système.
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste se prononce au contraire pour des services publics forts garants d'une certaine égalité et équité collective, à l'inverse du laissez faire et du chacun pour soi. Aussi nous proposons pour l'éducation :
Effectifs non supérieurs à 20 élèves
Réseaux d'aide et de soutien scolaire (psychologues, enseignants spécialisés...) véritables, c'est à dire répondant en nombre et en moyens suffisants
Effectifs en nombre des postes non enseignants répondant réellement aux besoins de : documentalistes, infirmières, médecins, aides maternelles, techniciens...
Mise en place d'un revenu étudiant pour les étudiants issus de familles aux revenus peu élevés, permettant véritablement de faire leurs études
Développement des ZEP dotées de moyens supérieurs réels et où le niveau des effectifs ne serait pas supérieur à 15
Gratuité véritable de l'Education
Mise en place de pratiques pédagogiques mettant véritablement l'élève au centre du système, ainsi que les valeurs d'entraides, de coopération et de respect de l'environnement
Gestion de l'Education au sein d'un conseil de l'Education réunissant représentants de l'exécutif, délégués de salariés, représentants de parents
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 7 février 2002
Le PSF manie aussi bien la matraque que le RPR
Le Mouvement de la Gauche indépendantiste tient à réagir à la manière dont la démocratie et les rapports sociaux sont pratiqués par le PSF et ses satellites et en particulier par un deses plus importants représentants le « baron » Jean Marc Ayrault.
On est loin des discours appelant à changer la vie et à mettre en place une véritable démocratie. Les salons dorés de la monarchie républicaine française ont depuis amené nos grands défenseurs de l’égalité, de la fraternité et de la liberté à se fondre dans un réalisme CAC 40 et libéral, bien loin des préoccupations de la masse des gens qui eux savent ce que fin de mois difficile, mauvaises conditions de travail et suppression des services publics veulent dire.
Ainsi après avoir refusé le jeudi 31 janvier de recevoir une délégation d’enseignants du premier degré de Loire-Atlantique en grève depuis plus d’une semaine afin de réclamer des actes concrets quant aux effectifs et conditions de travail, celui-ci à été obligé de céder à la pression car les gueux avaient envahi le palais où le roi siégeait entouré de son conseil municipal, après avoir escaladé un mur, forcé un cordon policier et enfoncé une porte. Ceci fait suite à l’envoi de CRS le lundi 28 janvier afin d’expulser des enseignants qui occupaient pacifiquement l’Inspection Académique.
C’est de la même manière mais encore de manière plus brutale qu’ont été accueillis les manifestants hospitaliers pacifiques qui défilaient à Paris. A Nantes le « Baron » Ayrault refuse quant à lui de les recevoir alors qu’il est président du conseil d’administration des hôpitaux publics de l’agglomération nantaise. Il tiendra d’ailleurs sa prochaine réunion à la préfecture de Nantes afin que les gueux cette fois ne dérangent pas sa majesté métropolitaine.
Cela montre le vrai visage du PSF qui n’a plus de socialiste que le nom et dont le programme et la pratique politique n’ont aucune différence avec le RPR. Emgann-MGI tient à apporter son soutien à ces deux mouvements.
Enfin nous réaffirmons la nécessité de défense et de promotion des services publics. Pour cela nous proposons entre autre :
La santé, les transports, l’énergie, les communications, l’éducation doivent être des services publics véritables (effectifs, moyens, organisation)
Administration publique séparée du pouvoir exécutif et sous contrôle de l’assemblée
Toutes les charges donnant droit à un pouvoir public (notaires, huissiers…) sont attribuées aux fonctionnaires.
Gestion de l’Education au sein d’un conseil de l’Education réunissant représentants de l’exécutif, délégués de salariés, représentants de parents, représentants d’élèves (à partir du lycée)
Un service public de santé de qualité avec une couverture d’assurance maladie véritable pour les revenus inférieurs au Smic. Un remboursement à 100 % pour tous les revenus compris entre le Smic et 1,5 fois celui-ci ; le remboursement est ensuite dégressif en fonction du niveau des revenus
Cogestion du secteur public entre l’exécutif, le parlement, les collectivités locales, les syndicats et les associations d’usagers.
Election des présidents des entreprises publiques par les salariés et les usagers
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 1er février 2002
Total-Fina-Elf et ses bénéfices outranciers
Le mouvement de la Gauche Indépendantiste se montre particulièrement choqué quant aux bénéfices publiés par Total-Fina Elf (TFE) et au fait que rien n’est véritablement fait pour imposer à cette entreprise de respecter des règles de sécurité et de rembourser intégralement tous les dégâts entraînés par les multiples catastrophes dont elle est responsable.
Avec un bénéfice record de 7,64 milliards d’euros, en hausse de 11%, on pourrait s’attendre à ce que le gouvernement français impose au quatrième groupe pétrolier mondial des mesures drastiques en terme de sécurité ainsi que l’obligation de rembourser tous les dégâts causés par son irresponsabilité criminelle et terroriste due à une recherche maximale du profit pour quelques actionnaires au dépend de la population et de l’environnement.
Mais il est vrai qu’il est plus facile pour des raisons de basse démagogie électorale d’être contre la dérégulation libérale à Porto Alegre que d’essayer de la combattre dans les territoires que l’on contrôle. Si une commission d’enquête parlementaire vient de mettre en cause cette entreprise, on peut s’attendre à ce que comme d’habitude rien ne soit fait. Il est vrai aussi que comme l’a révélé son ancien directeur Le Floch Prigent, TFE est une formidable pompe à finance pour les campagnes électorales des professionnels de la politique.
Cela prouve encore une fois qu’il n’y a rien à attendre des gouvernements français et que c’est aux populations de prendre en main leur destin afin de décider elles même de leur destin et d’un autre futur que celui de la destruction libérale. Pensons globalement, agissons localement.
Ceci passe en Bretagne dans le cadre européen par la mise en place d’un parlement doté de larges compétences législatives et financières dans une Bretagne réunifiée.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 1er février 2002
Saint-Gobain Rennes veut se débarrasser d’un ouvrier à moindre frais
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste EMGANN proteste contre les basses manoeuvres de la filiale rennaise du groupe français Saint-Gobain à l’encontre d’un jeune ouvrier travaillant au sein de l’entreprise.
Visiblement peu scrupuleux en ce qui concerne les règles du droit du travail, Saint-Gobain Rennes exerce depuis plusieurs semaines des pressions psychologiques constantes aboutissant aujourd’hui à un « licenciement pour faute grave » sur cet employé sous prétexte que celui-ci connaîtrait des arrêts de travail trop fréquents.
Poussé à bout, calomnié, accusé à tort d’avoir, selon la direction, « égaré une pièce sur le site de l’entreprise» ce jeune père de famille n’a comme seul tort que d’être victime d’une maladie l’empêchant d’effectuer un travail de force en toute sécurité pour lui et ses collègues.
EMGANN demande donc que l’entreprise Saint-Gobain respecte la réglementation sociale et les recommandations de la médecine du travail en cessant au plus vite toute pression envers cet ouvrier et en lui trouvant un poste adapté à sa situation.
Nous demandons également que Saint-Gobain cesse immédiatement d’utiliser le mensonge et le chantage social comme moyen courant de remercier son personnel en le faisant démissionner.
Au delà de cette affaire, nous pouvons constater à travers les récents exemples d’Automaxi Saint-Malo ou de Mitsubishi Etrelles que les autorités françaises sont tout bonnement incapables de faire respecter leurs propres lois sociales, par conséquent nous demandons au Conseil Régional de Bretagne d’intervenir désormais systématiquement aux côtés du personnel lors de conflits sociaux au nom d’un légitime « droit de regard » sur les entreprises qu’il subventionne plutôt que d’aider généreusement et avec nos impôts de grosses sociétés privées telles que Saint-Gobain ne s’intéressant que de très loin à l’avenir social du peuple breton.
Fabien Lécuyer - Porte Parole Adjoint EMGANN le 31 janvier 2002
Nouvelle pollution sur les cotes bretonnes
EMGANN tient à manifester sa colère suite à la nouvelle vague de pollution qui vient de frapper la côte sud de la Bretagne.
Une fois de plus la logique économique l’emporte sur le souci de l’environnement, cela aussi bien dans le cadre de la législation nationale qu’internationale. Il est plus que temps que les pollueurs et massacreurs de notre environnement connaissent le vrai prix de leurs actes insensés. Non seulement notre position géographique nous place en première ligne dans ce genre de délinquance , mais de plus, l’activité notamment ostréicole peut , à tout moment être anéantie.
En l’absence de véritable ministère de la mer, et afin de pouvoir participer à l’élaboration de réglementations internationales plus strictes, nous demandons la création d’une institution autonome de la mer en Bretagne, indépendante du ministère de l'agriculture et sous contrôle d’une institution bretonne ayant pouvoir législatif.
Nous en appelons au Conseil régional pour que celui – ci prenne réellement en compte les potentialités énormes de la Bretagne tant en matière de pêche, de commerce maritime et de technologies de pointe dans le domaine de la mer. Nous demandons que cette institution soit dotée par ailleurs de moyens importants en matière de sécurité et de dissuasion.
La mer est une évidence pour chaque breton, visiblement elle fait partie des pertes et profits pour la politique économique de la France.
Patrick Corlay - Porte Parole Adjoint EMGANN le 27 janvier 2002
Alors que vient de prendre fin l’année européenne des langues le Mouvement de la Gauche Indépendantiste revendique la rebaptisation des panneaux de nom de 44 communes de Loire-Atlantique (2 panneaux par ville), en breton celtique (brezhoneg) et breton roman (gallo).
Notre action symbolique n’est aucunement le lancement d’une croisade anti-langue française. Celle-ci fait évidemment parti de notre patrimoine national breton. Elle ne vise qu’à rappeler d’une part que 44 = BZH et d’autre part que la Bretagne est multiple et constituée de trois langues. Si 80 % des bretons sont favorables à leur protection, les dirigeants de l’Etat français poursuivent leur lente politique d’ethnocide linguistique et culturelle, tout en continuant à appeler au respect de la diversité culturelle. Pour eux cela se résume à la Langue Française face à l’anglais, un impérialisme contre un autre.
Derrière les promesses et les belles déclarations, la réalité est sombre quant à leur avenir. Les décisions du Conseil d’Etat français, du Conseil Constitutionnel et du sénat, ainsi que les prises de positions de nombreux talibans républicains et de leurs organisations sont là pour le prouver.
Seule la mise en place d’une politique volontariste en faveur de ces langues peut leur permettre d’espérer passer le cap du siècle prochain. Aussi face au barrage réactionnaire des « enragés de la République » française, qui est mieux à même de mettre en place une politique que les premiers concernés, à savoir la population bretonne. Respecter les désirs des ¾ des bretons c’est tout simplement respecter la démocratie. Cela passe donc par la mise en place d’un parlement breton doté de compétences législatives et fiscales dans une Bretagne réunifiée.Dans ce cadre nous proposons comme mesures en faveur de ces deux langues :
L’officialisation du brezhoneg sur l’ensemble du territoire et le statut de langue régionale au Gallo sur la partie dite gallaisante. Le brezhoneg serait donc avec le français langue de l’administration.
Chaque fonctionnaire devra donc soit maîtriser le brezhoneg, soit en avoir des bases pour être accepté à un poste de service publique. Des remises à niveau seront fournies gratuitement.
Généralisation aux entreprises d’un bilinguisme total.
Obligation aux œuvres cinématographique d’être proposées dans les deux langues.
La mise en place de trois filières d'enseignement :
Une dite « immersive » calquée sur l’actuel modèle Diwan où le Breton serait la langue de l’enseignement et où le français et l’anglais seraient progressivement introduit, avec le gallo en option.
Une deuxième inspirée des modèles « Dihun » ou « Div Yezh » où le Breton serait à égalité avec le français, et le gallo en option.
Une troisième où la langue d’enseignement serait le français et où le breton serait progressivement introduit. Le gallo et une autre langue vivante seraient proposés librement.
Les parents seront ainsi libres de choisir la filière qu’ils estimeront la plus efficaces pour leurs enfants.
Un service public de radio et télévision ainsi qu’un quota de Brezhoneg pour l’ensemble du territoire et de Gallo pour la région concernée dans les médias privés.
Un fond d’aide à la création en brezhoneg et en Gallo.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 12 janvier 2002
Liste des 44 communes :
- Arthon en Retz
- Bouaye
- Bouguenais
- Carquefou
- Cheméré
- Cordemais
- Corsept
- Couëron
- Granchamps des Fontaines
- Héric
- Indre
- La Chapelle sur Erdre
- Le Pellerin
- Les Sorinières
- Notre Dame des Landes
- Paimboeuf
- Pont Saint Martin
- Pornic
- Port Saint Père
- Rezé
- Rouans
- Saffré
- Saint Brévin
- Saint Etienne de Montluc
- Saint Herblain
- Saint Hilaire de Chaléons
- Saint Léger les Vignes
- Sainte Pazanne
- Sautron
- Treillières
- Vertou
- Vue
- Nantes
- Saint Nazaire
- Savenay
- Vigneux de Bretagne
- Le Temple de Bretagne
- La Montagne
- Saint Joachim
- La Chapelle des Marais
- Montoir de Bretagne
- Casson
- Brain
- Missillac.
Dénonciation des propos tenus par la FOL
EMGANN –MGI – se joint à la voix de l’UDB dans la dénonciation des propos tenus par la FOL (Fédération des œuvres laiques) au sujet de Diwan.
On n’oblige personne à parler une langue : c’est un non sens linguistique. La pratique de la langue bretonne à Diwan comme ailleurs est basée sur le choix et non l’obligation. Ceci a contrario du comportement de l’Etat français à l’égard des bretons.
Visiblement, ces personnes ne connaissent rien d’autre que le monolinguisme français.
Le principe de l’immersion, largement employé en Europe, est une notion justement pédagogique et non politique. Cela met en évidence , si besoin en était encore, la triste et affligeante diffamation que subit Diwan et la langue bretonne en général de la part de laïcards anachroniques.
Non seulement ils ne connaissent rien au monde de la langue bretonne, mais leurs connaissances pédagogiques elles-mêmes, semblent également limitées.
Pour EMGANN Bro Wened, Patrick Corlay (instituteur bilingue et laïc !) - le 11 janvier 2002
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste tient à réagir à l'examen de la pseudo loi sur l'eau présentée au parlement français mardi 8 janvier. Peut-on encore parler de loi cherchant à supprimer les problèmes liés à la distribution de l'eau ? Celle-ci a été tellement revue à la baisse qu'elle ne va quasiment rien changer. C'est avant tout un projet électoraliste visant à satisfaire les verts et à flatter le vote écologiste, sans décevoir le lobby agricole productiviste et financier. La preuve en est qu'elle ne sera certainement pas adoptée avant les élections.
Pourtant la Bretagne, particulièrement touchée par cette pollution (1/3 des cantons bretons n'auraient plus d'eau potable selon Yves Cochet - déclaration faite avant qu'il ne soit ministre !), est dans une situation alarmante. La Cour européenne de justice avait d'ailleurs condamné la France pour excès de nitrates dans les eaux bretonnes suite à la plainte d'une association auprès de la Commission européenne. Celle-ci reprochait à la France de ne pas appliquer une directive de... 1975 relative à la qualité des eaux de consommation.
Au lieu de mettre en place la logique pollueur-payeur, c'est encore aux consommateurs que l'on demande de payer la facture d'une pollution due à une politique productiviste encouragée par l'Etat français, les dirigeants de l'industrie agroalimentaire et la direction de la FNSEA. Le citoyen n'a pas son mot à dire, comme il ne l'a pas eu dans la privatisation des services publics de distribution d'eau qui ne profite pas aux usagers mais aux compagnies privées – en particulier Vivendi et Lyonnaise qui se partagent 85 % du marché - dont le seul but est la rentabilité et à certains partis qui déshonorent la politique (cf. les nombreuses affaires de financement).
Face à cela un véritable changement en profondeur est seul capable de résoudre durablement le problème.Dans ce sens nous proposons :
Le retour dans le service public des services de distribution d'eau
La mise en place d'une véritable démocratie représentative et mandataire avec une démocratie directe intermédiaire permettant aux citoyens bretons de reprendre en main leur avenir. A savoir :
Mise en place d'un parlement souverain dans une Bretagne réunifiée
Interdiction du cumul des mandats quantitativement et temporellement à plus de 2 afin d'interdire le professionnalisme
Contrôle des élus et sanctions lourdes en cas de malversations financières ou de népotisme
Assemblée munie de pouvoirs propres importants lui, permettant le suivi et le contrôle de l'élaboration des lois et textes d'application, avec possibilité de sanctions entre autre sur l'administration
Référendum d'initiative populaire nationaux ou régionaux lorsque 30 000 signatures ont été recueillies au niveau national ou en fonction du nombre d'habitants au niveau local
Possibilité de blocage par l'exécutif et les organisations représentatives de la population de choix du secteur privé lorsque ceux-ci sont jugés contraire à l'intérêt collectif
Administration publique séparée du pouvoir exécutif et sous contrôle de l'assemblée
Comités de quartiers avec élus mandatés chargés d'élaborer la politique du quartier en lien avec la municipalité et les syndicats
Comités de pays fonctionnant de la même manière
Aide aux partis, syndicats et associations avec l'aide de hauts fonctionnaires lors de dossiers de haute technicité
La mise en place d’une autre politique agricole. A savoir :
D'orienter les aides vers l'impulsion d'une agriculture plus autonome et économe, c'est à dire taxer les pollueurs et les destructeurs de l'emploi et du tissu rural au profit de ceux respectant l'environnement et favorisant l'emploi et le développement rural.
La réduction du parc de bâtiments d'élevage par des aides à la cessation d'activités basées sur des critères sociaux et environnementaux, notamment orienter prioritairement les aides vers les élevages situés en zones d'excédents structurels, riches en nitrate.
La mise en place d'un moratoire et d'un plan de maîtrise de la production, seul rempart contre les responsables de la surproduction.
Sanctionner les groupes industriels qui ne respectent pas la loi-cadre des contrats d'intégration, et taxer ceux qui, au nom du libéralisme sauvage, délaissent les éleveurs et les travailleurs bretons pour aller s'installer dans d’autres pays en reproduisant une économie para-coloniale.
Encourager la mise en place de filières certifiées et de qualité.
Mais ces choix passent par une véritable volonté politique, un désir démocratique et le retour à une politique citoyenne et non professionnelle. L'inverse même de ceux qui se prétendent les élus du peuple et bloquent toute évolution afin de ne pas perdre pouvoir et manne financière.
PourEmgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 10 janvier 2002
La politique de l’emploi des Chantiers de l’Atlantique
Le Mouvement de la Gauche Indépendantiste tient à réagir aux décisions et à la politique des Chantiers de l’Atlantique vis à vis de l’emploi.
Nous tenons à critiquer vivement sa volonté de confier une partie de ses activités de finition à un chantier naval italien. Motif invoqué : les coûts seraient inférieurs de 20 % au montant actuel. Et d’autre part son engagement à ne pas embaucher de la main-d’œuvre locale en important de la main d’œuvre extra communautaire en provenance de pays à faible coût, sous le nom de « montage exotique », afin là aussi de réduire les coûts salariaux (Cf. le Canard Enchaîné du 19/12/2001).
La direction des Chantiers vient d’inventer la délocalisation à domicile.
Véritable poumon économique de la Basse Loire, la direction des Chantiers se moque totalement de la population locale. Seule l’intéresse le maintient de bénéfices substantiels profitant à quelques privilégiés mais certainement pas à la population.
Au contraire celle-ci poursuit sa politique anti-sociale déjà marquée par une utilisation énorme des statuts précaires qui représentent aujourd’hui encore plus de 50 % des travailleurs du site et dont 3000 ont été récemment remerciés et pointent aujourd’hui à l’ANPE à cause de sa politique de spécialisation dans la production de paquebots de luxe.
Nous lui préconisons plutôt de rompre avec sa politique de non-diversification de ses productions qui fait qu’avec la crise actuelle elle se trouve dans une position très dangereuse.
Mais cette diversification ne peut-être possible que si des décisions politiques au niveau européen imposent de nouvelles normes de sécurité maritime obligeant enfin le renouvellement de la flotte marchande. Mais il n’y a rien à attendre de possibles pressions en cette faveur du gouvernement français qui n’a plus aucune politique maritime.
En Bretagne seule la solution peut venir des bretons à travers la mise en place d’un statut particulier leur permettant de négocier directement auprès de Bruxelles leurs intérêts vitaux délaissés par le pouvoir central et la mise en place d’une politique économique et sociale profitant à tous à l’opposé de la précarité institutionnalisée par la prétendue gauche plurielle.
Dans ce cadre nous proposons :
- Actions contre les discriminations syndicales, salariales, en particulier vis à vis des femmes et des travailleurs étrangers
- Mise en place de droits stricts protégeant les salariés et permettant une véritable démocratie au sein des entreprises
- Limitation de l’intérim à 5 % dans les entreprises avec alignement des droits sur ceux des employés fixes
- Aides fournies aux entreprises privés en retour d’un respect de règles sociales et écologiques
- Interdiction des licenciements pour les entreprises faisant des bénéfices
- Possibilité de blocage par l’exécutif et les organisations représentatives de la population de choix du secteur privé lorsque ceux-ci sont jugés contraire à l’intérêt collectifPour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 1er janvier 2002
Emgann s’interroge toujours sur les tractations qui se cachent derrière "l’Affaire Automaxi"
Emgann, malgré des rumeurs démenties de la part des principaux protagonistes, réitère ses interrogations sur le devenir réel des terrains d'Automaxi situés en Zone Industrielle Nord de Saint-Malo, et à travers eux de l'avenir des 123 salariés d’Automaxi qui seront ENFIN fixés sur leur sort le 20 décembre par une décision du Tribunal de Commerce.
Emgann dénonçait dès le 06 décembre dernier, le "problème" que représentait les terrains d'Automaxi dans les futurs plans d'aménagements de la ville de Saint Malo ! Suite à cela, le groupe Pinault Bretagne par l'intermédiaire de M. Bergerot, se défendait aussitôt par voie de presse (bien maladroitement d'ailleurs) d'être intéressé par ces terrains et ces bâtiments, rue C. Bernard.
Cependant, nous avons aujourd'hui la certitude et la preuve que l'emplacement et le site d'Automaxi ( rue A. Fresnel ) fait partie d'une zone dite "aménageable", d'ailleurs tout ce côté de la rue fait partie de cette zone. Il convient en plus de rappeler que la mairie est déjà propriétaire des anciens bâtiments de la Seifel ... ces mêmes bâtiments qui intéressaient Pinault Saint Malo mais peu pratiques puisque placés de l'autre côté de la route ! L'aménagement de ces terrains par la mairie de Saint Malo, permettrait donc de faire se rejoindre deux quartiers résidentiels. Ne rien faire pour empêcher la mort d’une entreprise afin de promouvoir des quartiers haut de gamme, il fallait y penser ! Ce genre de plan de restructuration permettrait d’ailleurs une fois de plus au maire de Saint Malo, M. Couanau, d'asseoir sa politique "monarchique" sur ses administrés sans leur demander leur assentiment.
Pour l'instant, aucune décision finale n'a été retenu pour la zone des bâtiments de la rue C. Bernard. La surface que représente les sites d'Automaxi, des TIV et de Pinault Saint Malo, reste sûrement en suspends le temps pour le groupe Pinault Bretagne de se voir offrir un autre emplacement par la mairie. Chose quand même improbable puisque tous les terrains de la nouvelle zone industrielle de "la Moinerie" semblent aujourd'hui occupés ou tout du moins réservés. Cela dit une extension de cette zone est prévue dans le futur au sein du quartier "des Mottais".
Emgann insiste sur le fait que les malouins doivent rester vigilants envers les décisions de leur mairie ! Même si M. Couanau au cours des conseils municipaux, clame haut et fort qu'il représente 100% de ses administrés dans ses décisions, nous préférons demander à la population de rester particulièrement en éveil en attendant que les chevilles de M Couanau dégonflent.
Emgann se voit aussi dans l'obligation de souligner que malgré l'appel lancé par le CE d'Automaxi aux élus de l'opposition, aucun d'entre eux n'a daigné les aider dans leur combat pour l'emploi. Nous estimons cela très grave de leur part et au vue de la mascarade du conseil municipal de vendredi dernier, nous ne nous étonnons que moyennement de cette attitude. Encore une fois, cet épisode souligne qu’aucun parti français ne peut réellement défendre les intérêts de la population bretonne sans avoir besoin de composer avec des intérêts troubles ou avec leurs états-majors parisiens en mal de soutiens financiers (notamment à l’approche des élections).
Emgann rappelle aussi que les salariés d'Automaxi sont pour la plupart des malouins ! Or que pense le grand monarque M. Couanau de ces futurs licenciements et des répercussions prévisibles sur sa commune ? Est-il plus intéressé par la perspective de ces résidences assurément trop chères pour les salariés malouins ? Résidences qui seront, selon toute vraisemblance, achetées par des anglais ou tout autre richissime investisseur pour ne passer qu'un mois de vacances dans cette ville réservée de plus en plus au tourisme !
Nous rappelons à M. Couanau que Saint Malo ne pourra jamais ne vivre que du tourisme. Cette utopie de doux rêveur ne fait que renforcer cette évidence même, que vous ne représentez en aucun cas 100% de vos administrés sur "votre" commune, M. Couanau !
Myrdhinn K'Vian pour EMGANN Sant Maloù
Fabien Lécuyer - Porte Parole Adjoint EMGANN le 18 décembre 2001
Deux ans après le naufrage de l'Erika
Deux ans après le naufrage de l'Erika les constats du naufrage sont terribles. Ainsi le rapport de l'Ifremer faisant mention de la mort de 150 000 à 300 000 oiseaux, soit la moitié des oiseaux évoluant dans le golfe de Gascogne. D'autre part 45% des particuliers victimes n'ont toujours pas été indemnisées. Enfin on nous annonce que le traitement des déchets est actuellement arrêté car le système prévu est actuellement en révision pour une éventuelle transformation. De la à ce que les déchets de l'Erika puissent connaître ceux de l'Amoco Cadix découverts stockés 20 ans après la catastrophe, alors que l'on cherchait des emplacements de stockage pour ceux de l'Erika, il n'y a qu'un pas...
Nous avions déjà dénoncé les mesures prises suite à l'Erika, en affirmant que le bœuf avait accouché d'une souris. Les faits deux ans plus tard le prouvent. Aucune mesure coercitive n'est prise à l'encontre des poubelles qui naviguent au large de nos côtes. Plus grave ils viennent même à l'image du "Victor" à Brest se faire couler légalement en Bretagne. Décidément la Bretagne est une poubelle aux yeux de la France. Quant aux réparations, Total-Fina-Elf n'a remboursé que très peu et c'est avant tout la collectivité publique qui a payé. Les sinistrés de Toulouse risquent d'attendre. Les impôts servent donc en partie à rembourser les dégâts de certaines entreprises et de continuer à accumuler les profits sur le dos de la population. C'est certainement cela l'égalité républicaine. Mais il est vrai que lors de l'échouage de l'Evoli Sun en 2000, le ministre français des transports avait déclaré qu'il était impuissant.
Notre réponse est très claire. Les dirigeants français dans leur ensemble se moquent de la population et particulièrement de la population bretonne. Ils sont totalement responsables par leur négligence et leur désintérêt affiché envers la mer en général (il n'existe plus depuis Jospin de ministre de la mer) qui est sacrifié au nom du libéralisme et des intérêts stratégiques de l'Etat français.
Ceci est la preuve que nous n'avons rien à attendre en Bretagne du gouvernement français et de ses partis, tous favorables au libéralisme. Cela nous renforce dans notre conviction que seule une assemblée bretonne, véritable garante d'une démocratie de proximité, serait à même, en exerçant ses compétences, notamment dans le domaine maritime, de garantir une sécurité des transports maritimes. Car qui est mieux à même de protéger son environnement et son économie très dépendante de la mer, sinon le premier concerné, c'est à dire le peuple breton ?
En attendant ce transfert de compétence nous proposons à court et moyen terme :
- L'obligation aux navires transportant des matières dangereuses d'être munis de double-coques de type européen et non étasunienne.
- L'interdiction aux navires de prendre la mer ou l'obligation de gagner le port le plus proche, lorsque les vents dépassent quarante nœuds.
- L'interdiction des navires de plus de quinze ans.
- Dans les catastrophes, l'Etat dont le navire est immatriculé, l'affréteur et l'armateur sont tous trois rendus responsables et prennent en charge tous les dédommagements.
- L'interdiction des certificats de complaisance et la mise en place d'une institution mondiale d'inspecteurs, non soumise aux pressions financières, pour délivrer les certificats de navigation.
- L'augmentation des contrôles en mer et donc des effectifs des contrôleurs par une embauche massive, supérieur à celle annoncée, ainsi qu'une loi réellement dissuasive financièrement contre les compagnies affréteuses.
- La formation et des salaires normaux aux marins engagés.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 15 décembre 2001
Les problèmes de nitrate et la résistance civile
Emgann tient à apporter son soutien aux personnes du département des Côtes d’Armor menacées d’être coupées de service d’eau pour avoir retenu entre 50 et 100 francs sur leur dernière facture d’eau afin de protester contre la pollution de l’eau par les nitrates d’origine agricole dans le cadre de l’Opération nénuphar.
Nous tenons à rappeler que cette pollution est due à une politique productiviste encouragée par l’Etat français, les dirigeants de l’industrie agroalimentaire et la direction de la FNSEA.
D’autre part la privatisation des services de distribution d’eau profite non aux usagers mais aux compagnies privées dont le seul but est la rentabilité et à certains partis qui déshonorent la politique (cf les nombreuses affaires de financement).
Face à cela seul le retour dans le service public des services de distribution d’eau et la mise en place d’une autre politique agricole peut véritablement et durablement changer les choses. Nous proposons d’ailleurs dans ce sens :
- D’orienter les aides vers l’impulsion d’une agriculture plus autonome et économe, c’est à dire taxer les pollueurs et les destructeurs de l’emploi et du tissu rural au profit de ceux respectant l’environnement et favorisant l’emploi et le développement rural.
- La réduction du parc de bâtiments d’élevage par des aides à la cessation d’activités basées sur des critères sociaux et environnementaux, notamment orienter prioritairement les aides vers les élevages situés en zones d’excédents structurels, riches en nitrate.
- La mise en place d’un moratoire et d’un plan de maîtrise de la production, seul rempart contre les responsables de la surproduction.
- Sanctionner les groupes industriels qui ne respectent pas la loi-cadre des contrats d’intégration, et taxer ceux qui, au nom du libéralisme sauvage, délaissent les éleveurs et les travailleurs bretons pour aller s’installer dans d’autres pays en reproduisant une économie para-coloniale.
- Encourager la mise en place de filières certifiées et de qualité.
Pour Emgann-MGI, son porte-parole Eric Bainvel - le 12 décembre 2001
Le débat sur la réunification à la mairie de Nantes le 6 décembre 2001
Emgann tient à réagir aux propos tenus par JM Ayrault au sujet de la réunification de la Loire-Atlantique à la Bretagne le 6 décembre 2001.
Ces propos sont d’une telle démagogie, d’un tel populisme et d’une telle mauvaise foi que nous ne pouvons que lui décerner le prix « de la langue de bois et du noyage de poisson ». Nous tenons à lui rappeler aussi que nous sommes en 2001 et que l’autarcie à l’albanaise n’est plus à l’ordre du jour, tout du moins pas chez les Bretons qui ont fait de leur pays un des plus ouverts en Europe, que ce soit culturellement ou économiquement. Ce qui n’est pas le cas pour nombre de français, lorsque l’on écoute un Chevènement ou un Mélenchon, d’ailleurs membre du PSF.
Aujourd’hui c’est bien l’Etat français qui se referme sur lui-même et son jacobinisme réactionnaire et anti-démocratique et qui bloque la mise en place d’un fédéralisme européen.
Face à cela nous appelons les deux élus UDB à démissionner ou à passer dans une opposition à la majorité municipale afin de faire entendre la voix d’une Bretagne debout et regardant l’avenir.
Enfin nous tenons à féliciter l’intervention de Ronan Dantec (verts) et nous l’invitons, afin de mettre ses propos en cohérence, à faire la fédération des verts de Loire-Atlantique quitte celle des Pays de Loire pour réintégrer celle de Bretagne.
Face à ces blocages il apparaît que c’est aux bretons de se prendre en main à travers la constitution d’une force politique électorale dépassant les 3 % et capable ainsi d’imposer à l’Etat français et ses relais locaux un parlement souverain dans une Bretagne réunifiée et ouverte sur l’Europe et le monde.
Pour Emgann, son porte-parole Eric Bainvel - le 12 décembre 2001
Charles Pasqua en Bretagne.
Nos 12 millions de cochons accueillent un confrère français au passé chargé.
Le comité d'Emgann Rennes, Mouvement de la Gauche Indépendantiste Bretonne, tient à manifester son indignation et sa colère devant la venue du jacobin Charles Pasqua le 13 décembre 2001 à l'IEP de Rennes.
Nous rappelons que Charles Pasqua forma le Service d'Action Civique (SAC), le service « d'ordre » gaulliste. Des dizaines de truands s'y engagèrent. C’était pour eux la meilleure couverture possible : comme chefs locaux, comme membres actifs, une douzaine de ceux qu'on retrouvera dans les grandes affaires de drogue (notamment celle de la tristement célèbre « French Connection ») de ces dix dernières années y adhèrerent.
Dans un ouvrage d'Alain Jaubert paru en 1976, Dossier D… comme Drogue, dont des extraits sont publié sur le site internet www.presselibre.org, on apprend qu'existent "d'étranges collusions entre " le milieu", les services secrets, le SAC" et des hommes politiques qui sont toujours en place aujourd'hui quoique cernés par les affaires. Le SAC était une organisation paramilitaire gaulliste, responsable de nombreux enlèvements, assassinats et trafics en tous genres. Il a été dissout suite à la "tuerie d'Auriol" au début des années 80 (où une famille entière, enfants compris, fut massacrée par un commando du SAC). Le SAC était dirigé par Jacques Foccart (responsable plus tard des relations françaises auprès des dictateurs de la Françafrique ainsi que du financement des partis gaullistes par ces mêmes dictateurs). Charles Pasqua a été, quand à lui, le vice-président de l'organisation.
Dans la continuité de ces activités criminelles, le SAC fut la colonne vertébrale d’une autre organisation paramilitaire française spécialement chargée de « liquider » les patriotes corses : F.R.A.N.C.I.A. (Front Républicain Action Nationale Contre d’Indépendance et l’Autonomie). Attentats à l’explosifs, voitures piégées, enlèvements, assassinats ponctuèrent le parcours de F.R.A.N.C.I.A. en corse. Cette sinistre « colonne de la mort » s’éteindra dans les années 80 suite à des dissensions internes.
Par ailleurs, en 1992, Charles Pasqua avait déclaré suite au référendum sur le traité de Maastricht (contre lequel il avait milité) : " les bretons c’est comme les cochons … ". Les Bretons avaient d'ailleurs montré à cette occasion, leur adhésion au projet européen et aussi leur rejet d'une tutelle jacobine sclérosée.
Charles Pasqua s'est illustré par une gestion très réactionnaire du Conseil Général des Hauts de Seine. Le summum fut atteint avec la création d'une faculté privée élitiste financée avec les deniers publics.
Au-delà des inquiétants relents barbouzards, Charles Pasqua représente cette classe politique vieillissante réactionnaire, élitiste et autoritaire jacobine que les Bretons rejettent dans leur ensemble.
Comité EMGANN Rennes & Fabien Lécuyer - Porte-parole adjoint d’EMGANN
Le 12 décembre 2001